School-Live ! – Film 2019 – Adapté de l’anime et du manga Gakkou Gurashi

J’ai appris avec plaisir qu’un film adapté de l’anime et/ ou du manga Gakkou Gurashi était sorti en 2019. Je vous souhaite un bon visionnage et bonne lecture si vous vous laissez tenter par ces œuvres ! Amusez-vous bien. 🌷

Affiche d'annonce du film "School-Live!".
Affiche d’annonce du film « School-Live! ».

Synopsis : Alors qu’une épidémie transforme petit à petit les élèves de leur école en zombies, trois élèves et leur professeur, Yuki, Yûri, Kurumi et Miki, tentent de survivre et de faire perdurer leur Club de Vie de l’École (School-Live).

🌷 Lancement du streaming ! 

Du 720p maximum sur Youtube… Ô malheur, ô disgrâce ! Mais n’appuyons pas immédiatement sur ALT+F4. Dès les premières minutes et rencontres avec les protagonistes, nous savons sans le moindre doute quel personnage incarnent les actrices. Malgré les cheveux « naturels » de ces demoiselles, de part leur attitude, nous savons que Kurumi, Yuki et Megumi sont dans l’infirmerie. Ce qui par contre n’était pas tout à fait cohérent, puis Megumi est une professeur, pas une infirmière… Enfin, passons !

Extrait du film School-live! (Megumi, Yuki, Kurumi).
Extrait du film School-live! (Megumi, Yuki, Kurumi).

Le détail de l’ours en peluche parfaitement similaire à celui de l’anime, j’ai adoré ! Félicitations, au moins pour ce point… 🧸

🌷 Dix minutes de film.

Le début du film se concentre sur la relation amoureuse de Kurumi. Ces passages rendent le personnage encore plus attachant ! Vient ensuite la rencontre entre les filles. Puis après huit minutes « feel good », nous faisons un saut dans le « présent », sans pour autant voir les fameux zombies. Les dix premières minutes passent sans effusion de sang, sans cri, sans peur. Le film présente simplement ses personnages pour notre plus grand plaisir.

Extrait du film School-live! (Yûri et Yuki).
Extrait du film School-live! (Yûri et Yuki).

J’avoue, j’ai choisi ce passage juste pour le dessin du nounours sur le tableau… 🧸

🌷 Trente minutes de film.

Passées les dix premières minutes, nous découvrons enfin les fameux zombies tant attendus ! L’histoire se penche sur l’orgine de l’épidémie et sur le mécanisme de sauvegarde de la jeune Yuki. J’ai particulièrement apprécié la façon dont ils ont pensé la bande son. Cette « distorsion » au niveau de la musique lorsque l’illusion de Yuki se dissipe doucement au profit de la réalité vue par Yûri et Kurumi. Magnifique. Aussi, au bout d’une vingtaine de minutes de film, nous découvrons enfin Miki ! Cette dernière semble avoir survécu dans la cafétéria de l’école. Dans l’anime et dans le manga, me semble-t-il, elle est dans un centre commercial et c’est à l’occasion d’une excursion que les trois filles la sauvent. Grâce à Tarômaru d’ailleurs… Légère déception ici ! J’avais hâte de voir quel chien avait été sélectionné pour incarner ce héros canin mais sachez qu’il n’apparaitra pas dans le film… Plutôt logique cela dit, pas de centre commercial, pas de Tarômaru. 🐶

Extrait du film School-live! (Yûri, Kurumi, Miki, Yuki et Megumi).
Extrait du film School-live! (Yûri, Kurumi, Miki, Yuki et Megumi).

Il y avait de nombreuses scènes intéressantes, mais j’ai porté mon choix sur celle-ci. Elle montre parfaitement la situation actuelle. Une Miki qui a encore du mal à s’intégrer, les trois autres qui se sont adaptées à cette nouvelle vie grâce au souvenir de Megumi (si vous regardez bien, cette dernière n’a pas d’assiette, ce qui confirme qu’elle n’est que l’illusion des filles). Et puis, je n’ai pas pu résister à l’appel de la nourriture ! 🍝

🌷 Une heure de film.

Vient passage début épidémie, avec Kurumi qui se prend de plein fouet cette nouvelle réalité qu’elle n’imaginait pas le matin même. Contrairement à l’anime et au manga, nous voyons comment son amoureux est contaminé. En la sauvant. Je n’ose à peine imager la culpabilité et le désarroi de Kurumi. Pour les autres filles, nous voyons que Miki n’apprécie pas Yuki. Elle semble irritée par l’innocence de cette dernière. Une scène nocturne nous montre même qu’elle la repousse sciemment. En effet, Yuki en bougeant pose sa main sur Miki, qui s’empresse de l’enlever en soufflant d’agacement. Quelques scènes plus loin, une nouvelle nuit, Yuki réitèrera et cette fois Miki serrera sa main… Car entre temps, Miki tentera de quitter l’école, se retrouvera encerclée par les zombies en compagnie de Yuki. Kurumi viendra à leur secours et Yûri également mais de loin. Une fois les deux jeunes filles devenues amies, Miki pourra s’ouvrir à l’ensemble du groupe. C’est ensemble qu’elles iront dans la réserve où Kurumi devra affronter son petit ami zombifié, mais ce n’est pas elle qui le tuera, c’est Yûri. Suite à cela nous avons une scène touchante ou Kurumi exprime ses sentiments (un flash back nous permet de voir la déclaration du garçon). Enfin, une fois Kurumi et Miki soignées de leurs démons, les quatre filles obtiendront un moment de répit dans cette nouvelle vie pleine de danger.

Extrait du film School-live! (Kurumi hésite à attaquer son petit ami zombifié).
Extrait du film School-live! (Kurumi hésite à attaquer son petit ami zombifié).

🌷 Film terminé.

Les filles, durant cette période d’accalmie, parlent du futur. Elles organisent même une fête, mais l’alarme incendie fait cesser les festivités… Les zombies entrent dans l’école. Les filles se battent de leur mieux, elles sont séparées les unes des autres. Kurumi sort de l’école, elle se réfugie sur le toit d’une voiture. De là où elle est, elle peut malheureusement voir les plantations flamber. Alors que le désespoir tente de la saisir, un souvenir lui revient. Son amoureux lui rappelle qu’il l’aime parce qu’elle est forte. Galvanisée par ces mots, elle arrive à rejoindre Miki et Yûri. Yuki manque à l’appel. Elle est seule. Elle fuit un zombie calciné et tombe sur celui d’une personne connue… Il s’agit de Megumi. Le rythme du film se calme, un flashback nous montre les dernières paroles de Megumi à ses élèves. Yûri, Kurumi et Miki arrivent enfin et constate que le zombie est attaché par une corde. Leur professeur ne voulant pas être un danger pour elle avait pris soin de se ligoter avant de devenir un zombie. C’est Kurumi qui lui mettra le coup fatal. Yuki prend enfin conscience de la réalité. Les quatre filles quittent l’école après préparé et participé à une cérémonie de remise de diplôme, pour dire adieux à leur école et au club. FIN ! 🌷

Extrait du film School-Live (Kurumi, Miki, Yuki, Yûri).
Extrait du film School-Live (Kurumi, Miki, Yuki, Yûri).

Vous trouverez mon avis sur le manga et l’anime en consultant cet article.

Pour conclure, le film malgré ses défauts est une adaptation très correcte de ces œuvres ! Quelques incohérences entre les versions, des zombies qui auraient pu être mieux travaillés, et surtout un Tarômaru absent… Mais dans l’ensemble, tant le jeu d’acteur, d’actrice devrais-je dire, que la réalisation est agréable. Pourtant je ne suis pas une grande fan des adaptations de manga. Félicitations à ceux qui ont travaillé sur ce film. P.S. : la prochaine fois, prenez un chien, c’est top les chiens. 🐶

Bon visionnage ! Signé C. 😉

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Le bonhomme de neige – Film 2017 – Adapté du roman de 2007 de Jo Nesbø

Après avoir lu le roman « Le bonhomme de neige » de Jo Nesbø, en 2019 (oui ça remonte), j’ai eu envie de voir son adaptation en film.

Synopsis : Lorsque le détective d’une section d’élite enquête sur la disparition d’une victime lors des premières neiges de l’hiver, il craint qu’un serial killer recherché n’ait encore frappé. Avec l’aide d’une brillante recrue, il va tenter d’établir un lien entre des dizaines de cas non élucidés et la brutalité de ce dernier crime afin de mettre un terme à ce fléau, avant la tombée des prochaines neiges. 

le bonhomme de neige netflix
Le bonhomme de neige – Netflix

→ Lancement du streaming ! 

Cette fois je suis contente de la qualité ! Le film est sur Netflix.

Il s’agit de mon second visionnage. Je me souviens l’avoir regardé peu de temps après ma lecture, qui remonte à un moment… Mes souvenirs de ces deux œuvres sont un peu effacés mais je vais faire de mon mieux pour relever les plus grosses différences. Au passage, depuis que j’ai commencé l’article, j’ai une fichue chanson en tête : Je voudrais un bonhomme de neige, oh viens jouer avec moi, tu te caches on ne se voit plus, dis que fais tu ? Tu n’es plus vraiment toi ! Tiré du film d’animation « Le Reine des Neiges ». En plus, je ne sais pas pourquoi, cette chanson pourtant entraînante me file le cafard, voire m’arrache quelques larmes. Haut les cœurs, j’ai un film à commenter !

Holalalala, je ne me souvenais ABSOLUMENT PAS de ces premières scènes ! Le film commence sur un superbe paysage norvégien enneigé… Nous nous rapprochons d’une petite maison isolée dans la montagne, dans laquelle vivent une mère célibataire et son fils. Un homme, que l’enfant désigne comme « Oncle Jonas » débarque avec de la nourriture et des bouteilles de gaz. Plutôt sympathique. Pas tant que ça… Il fait réviser le jeune garçon. Lorsque celui-ci se trompe, il frappe sa mère. Mon sang n’a fait qu’un tour ! Quelle horreur. Pire encore, nous voyons qu’il entretien une relation intime avec la mère, qui semble plus résignée que consentante. Nous apprenons que « l’oncle » est en fait le père du garçon. Échange de menaces « Je vais tout dévoiler à ta femme » vs « Tu ne me reverras plus jamais ». Cela aurait pu être une bonne nouvelle si la mère et l’enfant ne dépendaient pas financièrement de cet horrible homme. La maman, désemparée se suicide en voiture. Elle allait emmener son fils qui est sorti in extremis pour voir la voiture couler dans un lac gelé. Bref : pas joyeuses ces premières minutes.

→ Dix minutes de film.

Première rencontre avec l’inspecteur Harry Hole (incarné par Michaël Fassbender, que vous avez pu voir notamment dans X-men, Alien, Inglourious Basterds, et même dans le rôle de Steve Jobs dans le film du même nom). L’homme se réveille dans une sorte de cabane au sein d’un jardin public… Moins glorieux que la filmographie de l’acteur. Harry Hole rentre chez lui, un homme est en train de traiter l’appartement. Il sort une arme, rangée dans la bibliothèque et tire en direction de l’intru. Ce dernier ne semble pas plus perturbé que ça par l’usage d’une arme à feu, dans sa direction qui plus est. De toute évidence, l’inspecteur a un chiot, que je vous mets dans les images parce que j’adooooore les petits chiens ! A plusieurs reprises un détail m’a choqué : les cigarettes. Il me semblait qu’il était interdit d’en mettre dans les films mais je me trompe très certainement puisque l’inspecteur et d’autres personnages fument.

→ Trente minutes de film.

Début de l’intrigue ! Harry reçoit une mystérieuse lettre dont le contenu est le suivant « Monsieur de la Police, tu pourrais mourir de froid comme ça. Pendant que tu étais allongé là-bas, je regardais maman. Quand tu liras ça, je lui aurais fait un ⛄ ». Harry revoit son ex femme, mère de son fils. Petit détail qui va plaire aux français : le rôle de Rakel est joué par Charlotte Gainsbourg ! Cocorico ! Elle lui apprend que leur fils ne s’entend pas à merveille avec son nouvel amoureux, Mathias.

La scène suivante est assez étrange. Une femme marche seule dans la nuit, elle reçoit une boule de neige dont nous ne voyons pas le lanceur. Elle envoie ensuite un message à sa fille (qui semble très très jeune et à pourtant un téléphone portable) qui lui répond qu’elle lui manque. La femme prend le volant, s’arrête pour répondre au texto de la petite fille. Si vous êtes observateur, vous constaterez que mère et fille ont la même coque de téléphone, à savoir un lapin rose (mais celui de la fille à une oreille en mauvais état). Devant la maison, la mère trouve un bonhomme de neige, qu’elle pense fabriqué par la petite, elle se prend en photo à côté de lui. Après une dispute avec le père de l’enfant qui était là pour la garder, il s’en va. Un peu plus tard, alors que la mère de Joséphine est au lit, une boule de neige est lancée sur la fenêtre de sa chambre. Elle observe l’extérieur… Rien d’autre que ce bonhomme de neige qui tire la gueule. Le lendemain, Joséphine se réveille dans sa chambre, où il semble faire très froid à en juger par la buée qu’elle souffle et les papiers remués par un courant d’air. La petite fille voit le bonhomme de neige portant le foulard de sa maman. Interrogatoire de la petite par l’inspecteur Hole. Aïeuuuuh… Cette bouille, elle va me faire pleurer, la jolie petite Joséphine. Heureusement que ce n’est qu’un film. Nous le savions, mais la petite confirme que le bonhomme de neige n’est pas sa création.

→ Une heure de film.

Dispute concernant la suite à donner à la disparition de la mère de Joséphine, entre Harry Hole et sa toute nouvelle collègue Katrine Bratt. Personnage joué par Rebecca Ferguson (si si vous la connaissez, elle aussi a une belle filmographie ! Mission impossible, Men In Black, Doctor Sleep, La fille du Train…). Harry Hole se contente d’y mettre fin en la laissant sur un « parle au mari ». Nous avons aussi la « vision » d’un ancien policier. Nous l’avions vu dans un flash-back, neuf ans plus tôt à Bergen, il avait été expulsé de la police mais un de ses amis souhaitait son aide pour retrouver sa femme (Harry tient le dossier de la femme disparue entre ses mains, visiblement elle a été retrouvée, débité en petits morceaux, glamour). Nous avons le droit à une théorie capillotractée par Katrine Bratt : plusieurs femmes, mariée, avec des enfants (attention prenez bien en compte la virgule) ont disparues alors qu’il neigeait. Coïncidence ? M’oui, peut-être. Avouez que c’est léger pour tirer des conclusions (elle n’en tire d’ailleurs pas vraiment, excepté que le premier jour de neige donne des envies de meurtre à un tueur en série).

Encore un détail insignifiant, mais qui m’a sauté aux oreilles et non pas aux yeux : ils passent un bout de la chanson « Popcorn » de Crazy Frog, lorsqu’ils arrivent chez une femme qui a été signalée comme disparue, Sylvia Ottersen. La dame n’a visiblement pas disparu, cela dit, ça ne va pas tarder ! Le spectateur assiste à la mort de Sylvia… Les inspecteurs Hole et Bratt retournent sur les lieux, ils sont accueilli par Ann, la sœur jumelle de Sylvia (jouée par la même actrice Chloë Sévigny, personnellement, malgré sa filmographie longue comme mon bras, je n’ai énormément de souvenirs d’elle). Scène suivante, choquante : Harry Hole arrive dans le poulailler où gît le cadavre sans tête de Sylvia, que les poules commençaient à becqueter ! Enfin, c’est l’impression que ça donnait. Est-ce qu’une poule peut être carnivore ?! Je vous avoue qu’entre ça et les jeux Zelda, je commence à avoir sérieusement la frousse des gallus gallus domesticus. Bref, la tête de la dame est retrouvée sur un corps de bonhomme de neige.

→ Film terminé.

Il reste encore une petite heure de film. Le mystère est entier… Scène étrange dans l’appartement de l’inspecteur Hole : l’homme qui faisait des travaux au début du film est de retour, il écoute la même musique que Sylvia au milieu du salon (à savoir Popcorn de Crazy Frog). Harry le vire sans ménagement. Une fois dehors, nous voyons le VRAI employé avec le chiot d’Harry dans les bras. La personne qui était dans l’appartement est probablement le/la tueur(se).

Les soupçons se dirigent vers un médecin d’une clinique, car les victimes semblent avoir pour point commun d’avoir avorté au même endroit… Logique. Celui-ci devait déjà sévir il y a un certain nombre d’années, car dans une scène nous voyons « l’autre inspecteur » lire une lettre similaire à celle qu’à reçu Harry au début du film, l’invitant à se rendre dans son chalet. Le pauvre s’y fait massacrer… La tête explosée par sa propre arme à feu et sitôt remplacée par celle d’un bonhomme de neige. Harry Hole se retrouve d’ailleurs devant ce même chalet des années plus tard.

En parallèle, Katrine Bratt reçoit un appel, le portable de la première victime du film a été réactivé. Ni une, ni deux, elle obtient les coordonnées et s’y rend seule (quelle mauvaise idée…). Elle retrouve trois corps. Le tueur les nargue. Leur chef décide de classer l’affaire : homicides suivi d’un suicide, malgré les preuves évidentes du contraire… Mais les inspecteurs n’ont pas dit leur dernier mot ! Ils continuent l’enquête en toute discrétion. Katrine se mets dans de beaux draps, c’est le cas de le dire d’ailleurs… C’est dans un lit qu’elle se fait attaquer et couper un doigt (qui va servir au meurtrier pour déverrouiller sa tablette de police, contenant toutes les informations sur l’affaire). Harry la retrouve inconsciente dans une voiture. En marchant dans ses pas, il se trompe de piste et part interroger à nouveau le père de Joséphine (c’est de l’acharnement à ce niveau). Mais… Après quelques recherches, Harry Hole fait le lien ! Il sait désormais qui est le tueur. La confrontation arrive : Il est là, avec l’ex-femme et le fils de l’inspecteur. Il s’agit du nouvel petit amis de Rakel. La scène est plus que stressante. Comme sa collègue, Harry y laisse un morceau de doigt. Je ne sais pas ce que c’est cette lubie des doigts tranchés mais c’est peu ragoûtant. Lors de la confrontation finale, sur un lac gelé, le tueur traverse la glace. Tout comme l’avait fait sa mère dans la voiture, car oui, l’enfant du début est bien Mathias, le tueur. Fin de l’histoire.


Parlons un peu du roman : ci-dessous la couverture du livre, ainsi que son résumé. Vous trouverez également mon avis sur le roman en consultant cet article.

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Résumé : Oslo, novembre 2004, la première neige tombe sur la ville. Dans le jardin des Becker, un bonhomme de neige fait irruption, comme sorti de nulle part. Le jeune fils remarque qu’il est tourné vers la maison et que ses grands yeux noirs regardent fixement leurs fenêtres. Dans la nuit, Birte, la mère, disparaît, laissant pour seule trace son écharpe rose, retrouvée autour du cou du bonhomme de neige… Dans le même temps, l’inspecteur Harry Hole reçoit une lettre signée «le bonhomme de neige» qui lui annonce d’autres victimes. Plongeant son nez dans les dossiers de la police, Harry met en lumière une vague de disparitions parmi les femmes mariées et mères de famille de Norvège. Toutes n’ont plus donné signe de vie le jour de la première neige… D’une sobriété étonnante, Harry Hole va se retrouver confronté, pour la première fois de sa carrière, à un tueur en série agissant sur le territoire norvégien et qui le conduira jusqu’au gouffre de sa folie…

Pour conclure, il y a bien une enquête, avec des personnages similaires, mais il manque toute une partie « scientifique » qui était LA preuve irréfutable, l’élément qui confondait le meurtrier. C’est un peu dommage qu’il manque finalement une grosse partie de l’enquête… Le reste colle plutôt bien au bouquin et c’est un bon film. Cela dit les lecteurs devraient privilégier le roman qui est plus fourni en explications et dont leur imagination permet également d’édulcorer les scènes de crime. 😉📖

Bon visionnage et restez au chaud ! Signé C. ⛄🎥

Le bonhomme de neige – Jo Nesbø

Résumé : Oslo, novembre 2004, la première neige tombe sur la ville. Dans le jardin des Becker, un bonhomme de neige fait irruption, comme sorti de nulle part. Le jeune fils remarque qu’il est tourné vers la maison et que ses grands yeux noirs regardent fixement leurs fenêtres. Dans la nuit, Birte, la mère, disparaît, laissant pour seule trace son écharpe rose, retrouvée autour du cou du bonhomme de neige… Dans le même temps, l’inspecteur Harry Hole reçoit une lettre signée «le bonhomme de neige» qui lui annonce d’autres victimes. Plongeant son nez dans les dossiers de la police, Harry met en lumière une vague de disparitions parmi les femmes mariées et mères de famille de Norvège. Toutes n’ont plus donné signe de vie le jour de la première neige… D’une sobriété étonnante, Harry Hole va se retrouver confronté, pour la première fois de sa carrière, à un tueur en série agissant sur le territoire norvégien et qui le conduira jusqu’au gouffre de sa folie…

Le bonhomme de neige image

Note personnelle : ★ ★ ★

Avis : Le retour du running gag du blog. J’ai lu ce roman en pensant être en présence d’un « one-shot » mais il se trouve qu’il est le 7ème de la saga (Inspecteur Harry Hole). Cette fois, ma boulette n’est pas restée sans conséquence… Figurez-vous que l’intrigue (enfin, le nom du / de la coupable) du premier roman de la série (L’homme chauve-souris) est dévoilée dans celui-ci. Le pire auto-spoil de ma vie.

De ce que j’ai compris, l’inspecteur Harry Hole était alcoolique (peut-on parler d’alcoolisme au passé ?), mais c’est sobre qu’il enquêtera dans ce roman. Nous voilà donc en hiver, plutôt logique pour les bonhommes de neige, n’est-ce pas ? L’idée qu’une chose aussi enfantine et par conséquent innocente qu’un bonhomme de neige soit au cœur de l’intrigue m’a bien plu. On retrouve cette idée dans le roman « Octobre » de Søren Sveistrup, avec son bonhomme en marron (ne comparons pas les deux livres, je peux donner mon vainqueur sans la moindre hésitation, et ça m’embête un peu). Bref, l’idée me plaisait, mais. Vous le savez, un « mais » ce n’est pas bon.

Mais voilà : quelques longueurs dans le roman m’ont empêché de l’apprécier pleinement. Par ailleurs, je trouve que l’inspecteur ne cherche pas vraiment, les indices tombent du ciel, comme ça… Quelle chance ! Pour lui, pas pour le ou la coupable bien évidemment.

Par ailleurs, à vouloir faire dans « mindfuck littéraire » qui est maintenant à la mode, l’auteur a choisi un ou une coupable parmi les personnes les plus insoupçonnables. Insoupçonnables, pas tant que ça finalement. Nous comprenons bien avant Harry Hole qui il va devoir boucler, ce qui rend la fin un peu moins passionnante.

Je garde malgré tout une bonne impression de ce livre. L’explication, bien qu’un peu « servie sur un plateau », reste scientifique et acceptable par la lectrice que je suis. J’ai passé un bon moment en lisant ce livre (sauf le moment du spoil, où mon visage est passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel – PS : j’ai « L’homme chauve-souris » juste après, histoire de confirmer qu’il s’agissait bien de la personne évoquée, que dis-je, désignée dans ce roman… Et bah ouais ! C’est le cas, et ça je ne le pardonne pas à l’auteur ! 😉).

Anecdote : Roman adapté en film en 2017 ! ⛄ Je vous en parle prochainement sur le blog.

Bonne lecture ! Signé C.

Judge – Yoshiki Tonogai

Résumé : Après avoir indirectement causé la mort de son propre frère, Hiro vit rongé par le remords. Deux ans ont passé quand il se réveille soudain dans le noir, menotté et coiffé d’un mystérieux masque de lapin. Au bout d’un couloir, le corps sans vie d’un adolescent, et sept autres victimes terrifiées, enfermées dans une étrange salle de tribunal. Mais aucun d’entre eux n’est vraiment innocent… Coupables d’un crime resté impuni, tous incarnent un des péchés capitaux : gourmandise, avarice, paresse, orgueil, luxure, envie et colère. Le procès peut commencer… À la fois juges et bourreaux, ils devront choisir toutes les douze heures celui d’entre eux qui sera sacrifié.

Judge

Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ★

Avis : Il s’agit du premier manga que j’ai lu et par conséquent le premier que je présente sur le blog. 👍

Ma lecture n’est pas récente : en rangeant ma bibliothèque j’ai remarqué les tomes et je me suis dit qu’il fallait que je vous en parle. J’ai également regardé le film, que je compte chroniquer comme je l’ai fait pour « La maison des damnés« .

Ce sont les masques qui m’ont attiré. Avouez que c’est super creepy et connaissant mon penchant pour les choses flippantes, vous vous doutez bien que je ne pouvais pas passer à côté de cette lecture. 🐷🐻🐶🐺🦁

Je n’ai pas découvert le poteau rose pendant la lecture, la fin a été pour moi totalement inattendue ! D’ailleurs pendant toute l’histoire je pensais savoir qui était à l’origine de l’emprisonnement de ces gens avec leurs masques, sauf qu’à chaque nouvelle théorie un élément venait la démonter. Je n’avais de cesse de me demander « Qui ? Pourquoi ? », sans trouver de réponse. Quoi qu’il me semble bien avoir eu l’impression d’avoir trouvé le coupable et son motif, d’où cette énorme surprise à la fin. 😱

La seule chose regrettable à mes yeux, bien qu’elle ne m’ait pas dérangé outre mesure durant la lecture, c’est que les décors étaient parfois assez vides. Ces six tomes restent quand même un énorme coup de cœur et une très bonne idée pour s’initier aux mangas !

Anecdote Puisque ce manga est fcking creepy, je vais vous dévoiler une anecdote qui aurait pu l’être si nous n’avions pas autant les pieds sur terre. En prenant une capture d’écran de la photo, je me suis retrouvée avec une image brouillée, ce qui est vraiment surprenant étant donné que c’est la première fois que ça m’arrive avec mon fidèle téléphone portable ! 👈 Ce n’est pas la nouvelle du siècle, je n’ai pas cru que j’allais mourir dans la journée, mais il faut bien que je complète la partie « anecdote ». 😉 Voici l’image : clic !

Bonne lecture ! Signé C.