Ma vie depuis que je suis blogueuse, deux ans plus tard. Le bilan.

Quelques mois après la création de mon blog, j’ai publié un article pour vous partager les changements qu’il avait engendré dans ma vie, vous pouvez le consulter en cliquant ici. Il y a eu du changement en deux ans ?

Le bilan

Je délaissais Facebook au profit de Twitter et d’Instagram.
Aujourd’hui, je délaisse tous les réseaux sociaux.

alex-knight-j4uuKnN43_M-unsplashJe n’ai aucune envie d’avoir un discours moralisateur, ni de diaboliser les réseaux, cependant, je ne peux parler de mon expérience de blogueuse sans en aborder ma vision… Un soir, j’ai remarqué que je passais énormément de temps sur Instagram. Le pire de tous ! Mon pouce faisait défiler les photos, je cliquais sur les cœurs sans même regarder ce que mes doigts likaient. Je faisais d’autres choses à côté, jetant des coups d’œil rapides à l’écran de mon téléphone. Purée ! Ces bêtises auraient pu me faire développer un strabisme divergeant… Mais croyez-vous que cela m’aurait arrêté ? Pas du tout. Reprenons notre sérieux : je l’avoue aujourd’hui avec une pointe de honte, j’étais addicte. Pas au réseau en lui-même, mais aux chiffres. Je surveillais l’évolution de ma courbe d’abonnements. Mon humeur suivait scrupuleusement les fluctuations de cette dernière. Un abonnement en moins, mon estomac se contractait, un abonnement en plus et je me sentais euphorique. Les scientifiques savent désormais expliquer ce phénomène en rapport avec la dopamine. Je vous conseille vivement de regarder le reportage « Envoyé spécial Smartphone : sommes-nous tous accros ? » … Je m’évertuais à dépasser les 1000 abonnés sur Instagram, lorsque constatant que je stagnais, j’ai décidé d’abandonner. Ce qui habituellement est un défaut chez moi, l’abandon face à la difficulté, m’a ici sorti d’un cercle vicieux.

J’avais adopté la liseuse Kindle.
Aujourd’hui, j’ai presque abandonné la liseuse Kindle.

alejandro-escamilla-BbQLHCpVUqA-unsplashIl est vrai que ce gadget est pratique. Incontestablement ! La fonction « note » qui permet de sauvegarder rapidement un passage du roman et de noter nos remarques facilite grandement l’écriture d’un article. Mais tout lecteur vous le dira, rien ne vaut le papier. L’odeur des livres, leur poids entre vos mains, la satisfaction d’en tourner les pages… Je garde ma liseuse comme un outil numérique qui permet surtout de lire les ebooks des auteurs indépendants. J’ai eu la chance de nouer des liens avec une romancière à la plume délicate et poétique, Sélène Derose, et c’est avec ma liseuse que je plonge dans son monde. En somme, cet objet ne m’est pas indispensable. Il reste la plupart du temps dans un tiroir. Et vous, dites-nous, utilisez-vous fréquemment une liseuse ?

J’abordais mes lectures différemment.
Aujourd’hui, je lis à nouveau avec plaisir.

thought-catalog-505eectW54k-unsplashL’évolution de nos articles est logique et normale. J’ai pu constater qu’au début j’avais un style très maladroit. La peur du spoil me forçait à écrire des chroniques vides de sens. Les personnages sont attachants, l’histoire est sympathique et bien écrite… Ce genre d’avis sans profondeur. J’ai ensuite fait pire encore. Une confession que je vous fais aujourd’hui… Je n’avais aucun plaisir à lire les livres, je survolais parfois certains d’entre eux pour gagner du temps et pouvoir publier un article rapidement. Peu m’importais le contenu, je m’occupais surtout du contenant, en passant plus de temps à créer mes images d’accroches et mes visuels pour les réseaux sociaux. Une vraie usine. La quantité était la seule chose qui importait. Toujours plus de chroniques à partager, pour être encore plus présente dans la blogosphère. Une surconsommation d’ouvrage auxquels je ne prêtais aucune attention, au point d’en avoir du mal à en faire un résumé. Quand j’ai abandonné Instagram, j’ai également relâché la pression à ce niveau. Aujourd’hui je sélectionne mieux les romans qui rejoignent ma pile à lire. Je prends le temps d’en lire chaque mot, de respecter le travail des auteurs et de vous restituer au mieux mon avis sur les livres qui passent entre mes mains. J’ai repris plaisir à lire et à écrire.

Je passais du temps à faire des photos de mes livres.
Aujourd’hui, je ne fais presque plus de photos de mes livres.

elora-allen-Wikeo8KZUhA-unsplashL’abandon d’Instagram a décidément changé énormément de choses à ce blog et à ma vie. Je me souviens d’un dimanche après-midi que j’ai passé à photographier des livres. Sous toutes leurs coutures, décalant l’objectif parfois de quelques millimètres seulement pour changer la luminosité de la photographie. Pour les professionnel c’est sûrement une très bonne chose, mais pour une lectrice c’est à la limite du malsain. Comme pour les chroniques, j’ai connu cette surconsommation. En regardant le soir la galerie photos de mon téléphone, j’ai constaté que j’en avais pris plus de trois cent… La soirée, loin d’être plus amusante que la journée, je l’ai passée à effacer les images qui n’étaient pas assez Instagramable. Tout se rejoint d’ailleurs, lorsque je vous parlais de livre dont je me fichais bien du contenu… Pourvu qu’ils aient une couverture assez jolie pour terminer dans mon feed. Aujourd’hui, si je trouve une scène jolie en passant devant, je m’arrête pour l’immortaliser. Terminé les scènes de vie créées de toutes pièces. Nous pouvons résumer ce passé de bookstagrameuse comme un moment d’hypocrisie dans ma vie. Vis-à-vis de vous, de ce blog et de moi-même. Je voyais ces comptes avec leur million d’abonnés, ces femmes qui semblaient avoir une vie parfaite, chez elles tout était beau, tout était hashtags quelque chose. Douter de moi et de mon bonheur, voilà le résultat de ces longues heures sur les réseaux. J’ai lu une multitude d’articles vous apprenant les ficelles du digital marketing. Avec ces conseils en tête, je passais un temps fou à tenter de ressembler à celles que j’appelle désormais avec une pointe d’amertume, je le confesse, les piliers de la perfections mensongères. Mon feed ne s’arrêtait pas à trois couleurs, mes lectures étaient trop variées, je n’arrivais pas à m’arrêter à un style de romans qui ferait de moi une experte du domaine. De déceptions en remises en question, je sombrais dans la tristesse. Avec du recul j’ai compris que je ne peux pas m’attribuer une image de marque comme me le conseillaient ces articles. M’arrêter à trois couleurs ne me correspond pas, je préfère un arc-en-ciel. M’arrêter à un style de livre, ne me convient pas, j’aime la SF, les thrillers, la fantasy, les romans jeunesses et je ne crache pas sur une romance de temps à autre. Si aujourd’hui je voulais me coller une étiquette, je choisirais celle de la diversité.

Je participais à des challenges et des tags.
Aujourd’hui, je participe toujours à des challenges et des tags.

toa-heftiba--Wor0Xz9sqQ-unsplashToujours ! Surtout le fameux « Pumpkin Autumn Challenge » qui a marqué le début de ce blog, il y a de ça deux ans. Je ne peux pas nier que les tags permettent de partager du contenu à intervalle régulier, pour ne pas que vous m’oubliez complètement. Quant aux challenges, ils me donnent la réjouissante impression de faire partie d’une communauté. Ils réveillent également mon côté compétitrice… Je fais malgré tout attention à ne pas retomber dans la lecture à outrance qui finissait par me dégoûter des livres. Certains « menus » ne me conviennent pas, il y a deux ans, je me serais forcée à survoler des livres qui correspondaient à la catégorie pour vous pondre un de ces avis aseptisé. Ceux qui me permettaient de ne rien dire qui pourrait être mal interprété. Aujourd’hui, je préfère modifier quelques peu les challenges pour garder le plaisir de tourner des pages, les modeler à mon image plutôt que l’inverse, pour vous proposer des chroniques qui me ressemblent vraiment.

En regardant le bilan, il est clair qu’Instagram est ce qui a rendu mon rapport au blog complètement toxique. Je me suis laissée avoir par ce monde magique d’images toutes plus belles que les précédentes. Croyez-moi, on ne m’y reprendra plus ! Je continue à regarder vos partages avec un grand plaisir, mais je ne me donne plus autant de mal pour vous arriver à la cheville, amis bookstagrameurs. Concernant mes chroniques, j’ai désormais mon propre style, j’essaye de vous partager des remarques que j’estime intéressante ou pertinente. Si un livre ne m’a pas convaincu, je ne me force plus à en parler. J’ai retrouvé un équilibre et un rapport sain avec mon blog.

Avez-vous un blog ? Qu’est-ce que cela a changé pour vous ? Trouvez-vous que votre rapport à votre blog est sain ? Estimez-vous passer beaucoup (trop) de temps sur les réseaux sociaux ? Dites-nous tout, comment vivez-vous votre vie de blogueur ? 💻📚☕

À bientôt amis lecteurs, bookstagrameurs, blogueurs et enquêteurs !
Signé C.
P.S. : toutes les images viennent du site Unsplash, excepté le montage créé sur Canva. 😉

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Journées internationales du livre voyageur – Travelling book days

Journées internationales du livre voyageur : les 20/03/2019 et 21/03/2019, le monde deviendra une bibliothèque à ciel ouvert ! 📚

🌸 Le livre est déposé 🌸

Si vous souhaitez également participer, rien de plus simple :

  • sélectionnez un (des) livre(s) dans votre bibliothèque
  • collez une étiquette de l’événement (disponible sur la page de l’événement FB)
  • prenez une dernière photo du livre à l’endroit où il a été laissé et publiez-la.

Voici quelques liens utiles pour votre participation :

Événement Facebook : pour mentionner votre participation via votre Facebook
Lien d’inscription : à renseigner pour participer
Page Facebook de l’événement : pour se tenir au courant et poster ses photos
Les étiquettes : à imprimer et coller sur votre livre


Bien entendu, je participe à l’événement ! 😍👍

Le livre que j’ai sélectionné n’est autre que « Le voyageur imprudent » de René Barjavel », un classique de la science-fiction, que j’ai lu, adoré et pour lequel j’ai écrit un article sur ce blog. 📚

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L’étiquette est collée à l’intérieur du roman (je refuse tout simplement de la coller sur la couverture, je n’ai pas envie de l’abîmer).

Pour finaliser ma participation, je l’ai déposé dans la nature : Bonnières-sur-Seine (78) près d’un cabinet médical.
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Bien entendu, j’ai posté la photo sur la page Facebook de l’événement @travelling.book.days et envoyée également les informations à l’adresse fdlj.communication@mairie-villeurbanne.fr ! En espérant qu’il trouve rapidement un nouveau lecteur, et qu’il soit prudent lors de son voyage. 😊

Si j’ai des nouvelles de ce roman qui n’est officiellement plus le mien, je vous les transmettrais via cet article et un petit tweet sur mon compte Twitter.


Est-ce que vous participez aux journées internationales du livre voyageur 2019 ? 📚
Quel livre comptez-vous partager ? 🕵️‍♀️

Bonne lecture ! Signé C.

Ma vie depuis que je suis blogueuse

Figurez-vous que tenir un blog a changé des choses dans ma vie. J’ai commencé très récemment ce blog, j’en avais déjà tenu quelques-uns, notamment quand j’étais adolescente à la grande époque des Skyblog, mais celui-ci est différent, je passe beaucoup plus de temps à travailler sur mes articles et à choisir les visuels, faire des photos et rechercher des sujets qui peuvent être intéressants à aborder.

Passons à la liste des changements ! 😊

Je délaisse Facebook au profit de Twitter et d’Instagram

photo-1520846665856-15771c7a57b3Au début c’était simplement pour partager mes articles. Je n’avais pas envie de le partager sur mon mur Facebook, à mes amis, qui ne lisent pas forcément. Sur Twitter c’est plus facile de trouver une communauté qui sera intéressée par ce que l’on publie, grâce aux hashtags et aux suggestions de contacts. C’est également le cas sur Instagram. Je partageais mes photos de livres sur Facebook il y a déjà longtemps, sans même savoir que ça avait un nom sur un autre réseau social : Bookstagrameuse. Ce qui fait pencher la balance, c’est aussi le côté très éphémère de Twitter. Depuis que je l’utilise régulièrement, je me rends compte que je préfère partager un tweet quand j’ai juste à dire quelque chose de futile comme « Je suis en train de galérer sur WordPress ». 🤭
Je ne pensais, avant d’avoir un blog, que la communauté des lecteurs était si développée, qu’il y avait des challenges, des discussions passionnées dans les commentaires. J’ai fait de belles rencontres grâce à ce blog et ces challenges. 😊

J’ai adopté la liseuse Kindle

kobo-glo-hd-640x498Avant de commencer à écrire sur mon blog, ma liseuse restait dans un tiroir. J’ai eu besoin de la ressortir pour lire un ebook (logique), et je me suis aperçue que la fonction « Note » était franchement pratique. Plutôt que de noter dans mon téléphone, sur un papier ou prendre une photo de la page, je gagne du temps en surlignant le texte et en ajoutant ma note. Il y a aussi l’aspect financier, les ebooks sont souvent moins chers que les livres papiers, ce que je peux tout à fait comprendre. Et dernière chose géniale c’est le gain de place ! Ma bibliothèque déborde, ça commence à être compliqué de ranger mes livres, ils s’entassent à côté, ou dans les armoires, c’est tragique. Les trois soucis que je trouve aux liseuses, c’est que… Ce n’est pas un livre. Ça n’a pas d’odeur, de poids dans les mains, il n’y a pas ce bruit de pages tournées. Le second point, c’est pour les photos pour le blog ou Instagram, forcément, ça donne des visuels moins variés et moins beaux, parce qu’un livre c’est beau et surtout ils sont tous différent. Le dernier point, c’est de recharger sa liseuse. J’ai été surprise seulement une fois à me retrouver à court de batterie mais j’aime mieux dire que c’est frustrant ! 😳

J’aborde mes lectures différemment

photo-1527544901013-b21533966828On a tous un avis sur nos lectures. Même s’il se résume à « j’aime » ou « je n’aime pas », on a un avis. Parfois des lectures nous touchent un peu plus, on a quelques phrases que l’on garde en tête, mais où les partager quand notre liste d’amis n’est pas composée en majorité de lecteurs ? C’est tout à fait possible de partager son avis sur son mur Facebook, cependant, c’est quand même plus agréable de se concentrer plus intensément sur sa lecture pour pouvoir la partager et voir si les autres ont pensé la même chose. J’avais un vrai besoin de dire ce que je pensais, quand je n’étais pas d’accord avec une idée ou au contraire que je me retrouvais dans les mots, quand un livre m’apprenait quelque chose (que ce soit une recette d’un autre pays, une maladie ou syndrome, une théorie…) ou même juste une phrase particulièrement poignante ou poétique. Je voulais partager, je voulais garder une trace de mes lectures. Bref, maintenant j’échange avec d’autres personnes passionnées et ça c’est la #kiffance.

Je passe du temps à faire des photos de mes livres

photo-1523865236457-3ae3358a4eaaPour alimenter mon profil instagram et pour avoir un blog plus personnalisé (déjà que la plupart de mes photos d’illustration viennent du site Unsplash), il faut bien prendre une photo que personne d’autre n’aura. J’aime bien ce côté plus artistique du blog. J’aimerais pouvoir faire de plus jolies photos, je fais avec les moyens du bord pour le moment. Armée de mon téléphone portable, avec un tasse de chocolat ou de café, une serviette en papier, parfois mes chats qui me font l’honneur de poser avec mes lectures, ou tout simplement avec la nature autour de chez moi. J’ai commencé à investir dans des produits de scrapbooking, ça reste léger parce que je ne serais jamais une photographe professionnelle, ni une bookstagrameuse de folie, mais j’espère pouvoir améliorer la qualité du blog avec le temps, parce que c’est devenu un passe-temps que j’apprécie énormément. 😊

Je participe à des challenges et à des tags

photo-1526566762798-8fac9c07aa98J’ai commencé mon blog quasiment en même temps que le début du Pumpkin Autumn Challenge 2018, et dès que j’ai vu ça, j’ai adoré ! C’était génial de constituer ma PAL, de créer un visuel pour vous la présenter, de commenter chaque lecture, de voir vos PAL et se rendre compte que nous avons des lectures et des goûts en commun et des goûts. En plus de ça, le plus magnifique c’est les rencontres. Je pense à une lectrice et bookstagrameuse avec qui j’ai discuté de la chance que nous avions d’avoir des bibliothèques municipales qui nous fournissent en lecture. Je pense aussi à une autre lectrice et blogueuse avec qui nous partageons l’amour du thriller (on a d’ailleurs décidé d’avoir une lecture en commun pour le Cold Winter Challenge). Et une dernière personne, sans blog apparemment qui était heureuse de m’avouer qu’elle n’appréciait pas spécialement les romances, qui avait décidé de se lancer des ces lectures à l’occasion du CWC, et qui en plus commence avec le même choix de livre que moi. N’est-ce pas magique internet ?! 😍

Vous l’aurez compris, ce qui change vraiment, c’est le partage. C’est aussi pour cette raison que je pose des questions en fin d’article (pas forcément dans les chroniques mais dans les articles quasiment systématiquement), parce que je souhaite ouvrir les discussions sur une passion. Et d’ailleurs, vous, avez-vous un blog ? Qu’est-ce que cela a changé pour vous ? Combien de temps y passez vous ? 😊

Bonne soirée. Signé C.

The lying game – Sara Shepard [saga]

Résumé : Deux jumelles que tout sépare.
Une disparition mystérieuse.
Un jeu diabolique et dangereux.
Qui pourra en sortir indemne ?

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Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ☆

Avis : Quand j’ai commencé la lecture de ce roman je n’étais pas emballée du tout. Une adolescente américaine, des histoires de téléphone et de fringues, trop « young adult » pour moi. Puis j’ai passé le premier chapitre et là, la révélation, je n’ai plus décroché ! Il y a beaucoup de suspense, avec ce que j’appelle « le ping-pong du coupable », oui cela a sûrement un nom, mais vous comprenez ce que je veux dire. C’est que tour à tour tout le monde prend la place de suspect numéro un, jusqu’au moment où on ne sait plus qui ment et qui est coupable. Un peu comme dans « Les enfants du crépuscule » de Serge Brussolo. J’ai trouvé cette histoire moderne, grâce à la technologie, comme les téléphones, les ordinateurs, mais aussi le fait que l’enquête ne soit pas menée par un policier ou un journaliste comme finalement la plupart des livres qui se trouvent dans ma bibliothèque. C’est incontestablement une réussite. 😍📚

Quelques extraits du livre :

« Par contre, avoir une mère lui manquait : une présence stable et constante, quelqu’un qui connaissait son passé, espérait le meilleur pour son avenir et l’aimait inconditionnellement. Elle avait inventé la famille d’étoiles, non pas en se basant sur ce qu’elle avait connu, mais sur ce qu’elle aurait voulu connaître. »

« J’avais l’impression de regarder un film, à cela près que je ne pouvais pas huer les comédiens ni jeter de pop-corn sur l’écran. » (Je n’ai pas pour habitude de huer les comédiens ni de jeter mon pop-corn, cette phrase m’a fait rire rien que pour ça, c’est typiquement américain ce comportement ?)

« De près, il sentait la racinette. » (Non, cette phrase n’est pas intéressante, c’est simplement « racinette » qui m’a poussé à vous dévoiler. Je ne savais absolument pas ce que cela pouvait être. Il s’agit d’une boisson américaine, voici sa page sur Wikipédia, juste ici.)

« À une des fenêtres de l’étage, un autocollant réfléchissant indiquait : ENFANT À L’INTÉRIEUR. PRIORITAIRE EN CAS D’INCENDIE. Aucune famille d’accueil ne s’était jamais donné la peine de mettre ce genre d’autocollant à la fenêtre de la chambre d’Emma. » (Là aussi, choc des cultures probablement. Moi non plus mes parents n’ont jamais mis un tel autocollant sur ma fenêtre.)

« Un pot de paillettes rouges s’était renversé, répandant son contenu scintillant sur le sol. On dirait du sang de fée, songea Emma. »

Anecdote : Livre lu pour le Baby Challenge Thriller 2018 de Livraddict.

Bonne lecture ! Signé C.