La femme parfaite est une connasse – Anne-Sophie Girard et Marie-Aldine Girard

Résumé : Ce livre est LE guide pour toutes les femmes imparfaites (c’est-à-dire grosso-modo pour toutes les femmes*). Vous y apprendrez notamment comment garder votre dignité quand vous êtes complètement bourrée, qui sont ces filles qui ne mangent qu’une salade par jour, les questions qu’il ne faut pas poser à un homme si vous ne voulez pas entendre la réponse, ou ce qu’il faut faire de toute urgence si votre mec veut s’acheter des Crocs. *Il peut également être lu par les hommes qui n’ont pas peur de découvrir ce que les filles se racontent entre elles dès qu’ils ont le dos tourné…

Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ☆

Avis : Je voyais ce livre un peu partout depuis des années et je me disais qu’il fallait vraiment que j’essaye de le lire, c’est enfin chose faite ! Mettons une petite croix sur la check-list de ma vie.

Dès la préface ce livre frappe fort et fait sourire :

Les jumelles Girard, par cet ouvrage, vont véritablement apporter quelque chose à la société. Car sous l’apparente légèreté de leur sommaire, c’est à l’essentiel que l’on touche ici. Parce que s’accepter imparfaite, c’est s’approcher de la plénitude.
C’est remercier toutes ces femmes qui ont lutté pour nos droits et prolonger leur œuvre avec audace et sincérité. C’est admettre qu’il y a parfois autant d’enjeux dans la rédaction d’un texto que dans celui d’un message de paix adressé au monde. Croyez-moi, ce livre est un premier pas vers une vie meilleure.
Extrait de la préface du livre « La femme parfaite est une connasse ! » – Christine Berrou

Un peu plus loin il y a cette phrase « En effet, nous avons passé notre vie à vouloir ressembler à toutes ces femmes des magazines, celles des séries télé, des comédies romantiques ou tout simplement celles que nous croisons au quotidien et qui nous donnent le sentiment de TOUT réussir mieux que nous, qui nous font nous sentir nulles…« , je me suis dit que Christine Berrou devait avoir raison, et que malgré la façon légère de traiter les sujets, ils n’en restaient pas moins importants.

Je peux vous dire que vous allez rire de bon cœur en lisant. Il y a des règles plus marrantes les unes que les autres, même si je ne me retrouve pas dans la plupart de ces règles, ou plutôt je les applique déjà, elles font incontestablement sourire. Puis il y a des sujets traités avec humour comme « La théorie du foutu pour foutu… ». Dans cette théorie, je reconnais la femme que j’étais il y a quelques années dans certains exemples et que je suis encore parfois dans d’autres. L’ancienne moi se retrouve carrément ici « Mince ! J’ai mis un sucre dans mon café ! Bon ben, foutu pour foutu, je vais commander un Banana Split ! », mais heureusement le sport et le jeûne intermittent ont m’aidé à avoir un peu plus de volonté… Cela dit, ici « Je viens de tirer une latte sur une cigarette… Foutu pour foutu, je vais finir le paquet. », ça m’arrive encore… #ShameOnMe #DemainJarrête

Durant la lecture j’ai fait une pause musicale… Les auteures nous ont gentiment proposé une liste « des chansons honteuses, mais qu’on aime quand même » et que j’ai honte d’aimer quand même. Je vous la partage ici, sait-on jamais si vous êtes en panne d’inspiration pour chanter sous la douche… Je vais corriger quelques titres pour adapter la playlist à mes propres « chansons de la honte ». 😂

● Wannabe, Spice Girls
● Femme libérée, Cookie Dingler
● Dieu m’a donné la foi, Ophélie Winter
Quand tu m’aimes, Herbert Léonard Ça fait rire les oiseaux, La Compagnie Créole 🐦
● Fame, Irene Cara
● Je te survivrai, Jean-Pierre François
La bonne franquette, Herbert Pagani Je serai (ta meilleure amie), Lorie 🤷‍♀️
● Baby one more time, Britney Spears
● Toutes les femmes de ta vie, L5
● Le coup de soleil, Richard Cocciante
● The time of my life, Dirty Dancing
Les brunes comptent pas pour des prunes, Lio Banana Split, Lio 🍌
● Pour que tu m’aimes encore, Céline Dion
● Femme like you, Kamaro
● Tell me more, Grease
Et la plus célèbre d’entre elles :
● Tu m’oublieras, Larusso

Vous pouvez ajouter un bon paquet de chansons des années 80 dont vous connaissez les paroles par cœur. Et ne me dites pas que je suis la seule à avoir retenu l’intégralité des paroles des chansons « Les démons de minuit », « Macumba », « Voyage voyage » etc… 🙄

Focus sur la règle n°5 : On ne portera jamais de manteau blanc. (Vous rigolez ?! Même
en portant du noir, on arrive à dégueulasser les manches !)
. Certes mais « foutu pour foutu » j’adore les manteaux blancs. 🤷‍♀️🤷‍♀️🤷‍♀️

Focus sur la règle n°6 : On ne commencera plus nos phrases par : « Alors, j’étais complètement bourrée et… ». Certes mais, des fois on est complètement bourrée et… 🤷‍♀️🤷‍♀️🤷‍♀️

Ensuite nous tombons sur un test « Quelle chagasse êtes-vous ? » (pour celles et ceux qui ne sauraient pas ce qu’est une chagasse, voici la définition des auteurs : Nom féminin désignant une fille ayant pour vocation d’inspirer le sexe. Les hommes en sont très friands même s’ils ne l’avouent pas en public et préfèrent déclarer les trouver « vulgaires ». Aussi appelées cagolles dans la région PACA, piches ou pichettes dans le Languedoc, et tchiottes nénettes dans la région Nord). Je me suis prêtée au jeu avec plaisir et n’ayant obtenu qu’un point (ou plutôt OUUFFFF ayant qu’un seul petit point dû à une erreur de jeunesse) je ne suis une pas considérée comme une chagasse par la société, youpi. 🤣🥳

L’heure est grave. Retenez bien cette leçon parce qu’elle est peut-être la plus véridique de ce livre…

La théorie de la Scarlett Johansson
Il existe une théorie dite de la Scarlett Johansson*. Ou comment un petit cochon a fait croire au monde entier qu’elle était une bombe sexuelle ! En se comportant comme telle. Nous avons conscience que nous dévoilons ici une des plus grosses escroqueries de l’histoire. Finalement, elle n’a rien d’exceptionnel, la Scarlett ! Elle a des formes, de la cellulite… (Comme nous quoi !) Soyons honnêtes, les hommes ne se retourneraient pas sur elle s’ils la croisaient dans la rue. Et pourtant, en se comportant comme un objet de fantasme, elle l’est devenue pour la plupart des hommes.
La leçon à en tirer est simple : SI VOUS VOUS COMPORTEZ COMME UN CANON, ON VOUS VERRA COMME UN CANON ! (Et inversement…)
*Théorie inventée par les auteures.

Je suis mitigée sur cette partie :

C’est vrai, qui n’a jamais rêvé d’une histoire d’amour « comme dans les films » ? Une rencontre parfaite, une relation drôle, légère, passionnée… Même si la plupart d’entre nous en ont fait le deuil, pour les autres, le réveil est plus difficile… Comme les générations précédentes ont pu croire au conte de fées, nous avons grandi en croyant au prince charmant ! À Richard Gere dans Pretty Woman, à Johnny dans Dirty Dancing, à Big dans Sex and the City… Mais ne soyons pas trop déçues… Autant la femme parfaite est une connasse, autant le prince charmant est un connard ! Car, à l’instar de la femme parfaite… il n’existe pas.

Évidemment qu’on en rêve toutes et ça existe ces histoires comme dans les films ! Il faut juste y mettre du sien et accepter qu’en face de nous, nous avons un humain, qui va avoir ses propres réactions. Certes ça ne va peut-être pas coller à 100% à ce qu’on aimerait entendre ou vivre mais parfois c’est encore plus beau. Je refuse carrément de renoncer au Prince Charmant, je le veux avec ses défauts et avec son attitude du 21e siècle, parce que je suis pas une princesse de contes de fées non plus. Et petit rappel pour Monsieur Big… Dans le film de 2008 (donc sorti avant le livre) il largue Carrie juste avant le mariage comme un gros connard de merde ! Super le Prince Charmant proposé. Gardez-le, merci. Oui, je suis remontée ! 🤣 Purée. Big, quelle connerie. Elle aurait mieux fait de garder Aidan.

Focus sur la règle n°21 : On ne commencera jamais une phrase par : « Mon chat pense que… ». Mais des fois, mes chats pensent que… 🤷‍♀️🤷‍♀️🤷‍♀️

Je referme le livre avec un grand sourire aux lèvres. Certes il ne va pas gommer 30 ans d’auto-flagellation mais si beaucoup de femmes se retrouvent dans ces lignes alors peut-être que je ne suis pas une grosse nulle mais juste « une meuf normale ». 🙄😂 En tout cas, j’invite toutes les filles à le lire parce qu’il est vraiment drôle.

Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge 2021, menu « Automne douceur de vivre », catégorie « J’ai un dragon et je n’hésiterais pas à faire feu ! » (Humour, décalé, Anthropomorphisme, animaux).

Bonne lecture ! Signé C.

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Am Stram Gram – M.J. Arlidge

Résumé : Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d’une piscine vide dont il est impossible de s’échapper. À côté d’eux, un pistolet chargé d’une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message :  » Vous devez tuer pour vivre.  » Les jours passent, la faim et la soif s’intensifient, l’angoisse monte. Jusqu’à l’issue fatale. Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n’avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire. Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne ; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe. Rien ne sera plus terrifiant que la vérité.

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Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ★

Avis : Comme le résumé l’indique, l’histoire commence avec un couple séquestré dans une piscine vide. Deux personnes, une séquestration, un message menaçant et un seul survivant : est-ce qu’une ampoule s’allume au-dessus de votre tête ? 💡 Évidemment, ça me fait penser au premier SAW, où deux hommes étaient emprisonnés, avec des énigmes et un terrible dilemme. Voilà pourquoi j’ai autant aimé ce livre. 💖

Je reviens rapidement sur le titre que je trouve particulièrement bien trouvé : Am Stram Gram, qui est une « formulette d’élimination » (je n’avais jamais entendu ce terme), une sorte de « plouf plouf » (qui était un peu plus répandu dans mon école) et qui colle parfaitement avec la situation des victimes. Ils sont soumis à un cruel dilemme, un des deux doit être éliminé pour que l’autre s’en sorte, pourquoi pas par une de ces fameuses « formulette d’élimination »… De plus, c’est une comptine pour enfant, rappelons-le, qui est en rapport avec un deuxième élément que nous découvrons à la fin du roman (pour ceux qui ont eu la chance de lire le roman, vous devriez comprendre de quoi je parle, l’enfance, et cetera).

Les enlèvements et les victimes augmentent au fil des pages, forçant Helen Grace à mener l’enquête sur ce que nous pouvons très vite appeler un « serial killer » ou « tueur en série » pour les plus francophones d’entre nous (donc essentiellement pour moi, la seule personne qui parle très mal anglais en 2019). J’ai adoré le côté torture psychologique, où finalement le coupable fait preuve d’une grande cruauté (presque) sans avoir recours à la violence physique. Avouons-le, c’est pervers ce mode opératoire. Les survivants sont complètement traumatisés, obligés de continuer à vivre avec une culpabilité ignoble sur les épaules, d’ailleurs pouvons nous réellement parler de survivants dans ce cas ?

En somme, ce roman est une perle de la catégorie thriller ! 😍💖

Anecdote : Il fallait que ça arrive un jour : je n’ai pas d’anecdote pour ce roman ! Même pas mon célèbre runing gag où je ne lis pas la série dans l’ordre… 📚 Offert par mon amoureux à mon anniversaire 📚

Bonne lecture ! Signé C.

Résilience – Julia M. Tean

Résumé : Pour ses dix-neuf ans, Vincent s’est offert un parricide. Il a tué son bourreau. Mais peut-on vraiment se libérer de l’emprise du Mal ? Peut-on se reconstruire après avoir subi le pire ? Incarcéré, Vincent doit affronter ses démons, apprendre à se connaître et s’accepter… pour atteindre la délivrance, sa résilience.

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Note personnelle : ★ ★ ★

Avis : Ce n’est pas un coup de cœur, mais c’est un bon livre. Perdu quelque part entre l’horreur et la poésie. Ce que je n’ai pas aimé du tout, malheureusement, c’est le cliché « Danseur = homosexuel ». Le roman traite d’énormément de sujets, comme le syndrome de Marfan, le racisme, l’homophobie, les violences familiales, la prostitution, le milieu carcéral (pour les deux derniers c’est survolé), je pense qu’il vaut mieux se concentrer sur une cause uniquement. Même si au final il n’y en a qu’une, on passe par trop de choses à mes yeux. Le style est divisé en deux parties très distinctes, entre la violence et les mots crus, puis une partie poétique et touchante, c’est très perturbant parce que le contraste est fort, attention je ne parle pas là d’un point faible du livre mais d’une caractéristique de celui-ci. Dans l’ensemble je suis mitigée. Quelques extraits pour illustrer ce fameux contraste :

« C’est une pute. Le père fait comme s’il ne voyait rien et se contente d’amasser les sous gagnés dans la moiteur d’une chatte bon marché. Une chatte que les ouvriers de l’Est monnayent pour le plaisir d’une éternelle insatisfaite. »

« Il adopte les poses de Juliette, se mettant sur la pointe des pieds comme pour s’élever aussi haut que les notes classiques, comme pour mieux effleurer l’incandescence fabuleuse des étoiles. »

« La bouche de la vieille broie le pain croustillant qui s’effrite sur son énorme poitrine. C’est une machine à manger. Depuis qu’elle ne baise plus, seule la bouffe compte. »

« Vincent atteint un instant de grâce, magique, éphémère et essentiel. Il se construit. Il est lui-même. Un être sensible qui vogue sur les notes d’une chanson qui s’accorde avec son moi profond. »

Anecdote : Roman lu dans le cadre du #BabyChallengeThriller de Livraddict 2018 si la plupart on été des coups de cœur, celui-ci m’a moins convaincu. 😉

Bonne lecture ! Signé C.

Rusty Lake

🎮 Premier article sur les jeux vidéos pour le blog ! 🎮

La création de Rusty Lake date de 2015, année productive, puisque sept jeux de la catégorie « escape the room » ou « escape game » sont sortis cette même année. Suivi de trois jeux en 2016, un seul en 2017 et enfin deux en 2018. Les jeux sont disponibles sur téléphone portable, tablette et ordinateur.

J’ai commencé par le plus récent « Cube escape : Paradox » que j’ai trouvé sur Steam.

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Cube Escape Paradox étant le premier que j’ai réalisé, avec tous les succès Steam (attendez, elle est pas peu fière la papetière, don’t blame me) et ceux du jeu, permettant même pour l’un d’entre eux de participer à un concours pour gagner un goodies de l’éditeur. Je n’ai pas lâché le jeu pendant trois jours. Pire, j’ai enchaîné sur les autres (je n’ai pas terminé). Au-delà d’un simple jeu, le premier auquel j’ai joué est encore plus dingue que les autres, certains succès se basent sur une vidéo Youtube, un film, qui retrace le jeu d’ailleurs, donc à voir après avoir terminé une première fois le jeu. Vous ne trouvez pas que c’est génial ça ? J’ai été totalement séduite. Mon cerveau a fondu mais qu’importe ! D’ailleurs, vous trouverez en cliquant ici un lien menant à leur compte Instagram, sur une image totalement véridique.

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Il y a beaucoup de liste disant l’ordre dans lequel il faut jouer à ces jeux. Pour ma part je ne les ai pas tous fait, mais visiblement je ne suis déjà pas d’accord avec ce que je vois ! Alors je préfère vous dire de commencer par Rusty Lake Roots car il présente l’histoire d’une famille, et donc, des personnages que l’on va rencontrer dans les autres jeux. Puis de poursuivre avec Rusty Lake Paradise, pour bien comprendre ce qu’il se passe sur cette île. Après, je pense que c’est personnel, on peut tout à fait les faire sans suivre de schéma. Il y en a sur PC, sur mobile ou tablette, pour des heures de jeux ! Si vous êtes sensible, peut-être devriez vous éviter le jeu quand même. Il y a des images très dérangeantes, sordides, dures même parfois, mais cela reste un jeu. Je conseille de les éviter uniquement si vous êtes un joueur avec « trop » d’empathie ou de sensibilité. 😇

Rien que pour vous, le film Cube escape paradox. Munissez-vous de pop-corn et de courage puis cliquez sur play. 🍿🎬

Sur ce, je vous invite à découvrir les jeux. Il n’y a pas meilleure opinion que celle que l’on se fait soi-même. 🙃

Bon jeu, Signé C.