Sorcières, zombies, vampires et aux autres créatures de la nuit, lecteurs avant tout, voici pour vous une sélection de comptes Instagram à l’ambiance automnale. #Bookstagram #Automne ! 📸🍂🦔
Commençons par le compte anglophone de Melissa et Isabelle, qui tiennent le blog « The Reader and the Chef » dont le feed se trouve à l’adresse suivante @thereaderandthechef … On craque carrément pour leurs photos !
Les feuilles mortes ont envahies le feed du compte @lachambrelitteraire et ça va vous en vous en mettre plein les yeux !
Un second compte français, cocorico ! @lesinstants nous partage des photos d’un automne plus clair et doux.
Poursuivons avec le compte @bookohomora chez qui le feed de l’automne se passe principalement en extérieur.
Toujours plus de douceur avec ce compte anglophone @myfriendsarefiction qui va vous mettre des citrouilles plein les yeux !
Dernier compte de cet article, qui a opté pour un automne coloré @livres.enchantes !
Très bien, les premières années par ici s’il vous plaît. Allons venez, soyez pas timides. Allons… Dépêchons ! Dépêchons !
J’ai concocté pour vous, non pas un polynectar mais un tag composé de 11 questions ! Vous devrez devenir momentanément sorcier afin d’y répondre. À vos baguettes !
1 – ACCIO ! Quel livre aimeriez-vous avoir entre les mains actuellement ?
2 – STUPÉFLIX ! Avez-vous abandonné une lecture ? Si oui, pourquoi ?
3 – RICTUSCEMPRA ! Quel livre vous a fait rire dernièrement ?
4 – OUBLIETTE ! Quel livre souhaiteriez-vous oublier pour le redécouvrir ?
5 – EVANESCO ! Quel livre vous a déçu au point de vouloir le faire disparaître ?
6 – GEMINO ! Quel livre avez-vous envie de conseiller à vos amis ?
7 – PETRIFICUS TOTALUS ! Quel livre vous a glacé le sang ?
8 – PRIOR INCANTO ! Quelle est votre toute dernière lecture ?
Questions bonus spéciales sorts interdits…
– IMPERIUM ! Quel auteur aimeriez-vous pouvoir contrôler afin de le contraindre à changer un passage de son oeuvre ?
– ENDOLORIS ! Quel roman a été un supplice à lire ?
– ADAVA KADAVRA ! Quelle mort d’un personnage vous a affecté ?
Un autre article s’achève, le moment est venu de décerner la coupe des quatre maisons… Quelle est la vôtre ?!
Après avoir lu le roman « Terreur déliquescente » d’Harry Adams Knight (John Brosnan) sorti en France en 1986 (Titre original : Slimer. Sorti en 1983.), j’ai regardé son adaptation en film. Sorti en 1995 soit neuf ans plus tard.
Synopsis : Après que leur bateau ait explosé, six trafiquants de drogue trouvent refuge sur une plate-forme pétrolière. Déserté, l’endroit abrite en réalité un laboratoire de recherches génétiques ultra-secrètes. Convaincu de l’imminence du danger, le groupe décide de s’en aller, mais trop tard…
→ Lancement du streaming !
Le bouton « play » à peine enfoncé, j’ai perdu mes yeux. Il faut dire que je regarde ce film de 1995 sur Youtube avec une qualité (maximale) de 480p… 📺
Sachez que la première image est un gros plan… d’une cigarette ! Suivi d’une main ensanglantée qui remonte une couverture ! Non mais une couverture quoi ! So 90’s ! 🚬 (En vrai c’est la cigarette qui m’a choquée).
Première scène du film « Proteus » (1995) de Bob Keen.
→ Dix minutes de film.
Tandis que le livre commence sur un radeau, dans brouillard effrayant et oppressant, après le naufrage de leur bateau. Le film lui démarre sur un interrogatoire : celui d’Alex (à l’aide de quelques flashback, nous comprenons qu’il est un survivant, il meurt pourtant dans le livre). Après ce passage, nous découvrons les protagonistes et là encore je relève une différence capitale : tout le monde sait que Mark est toxicomane dès le début du film ! Cet élément est important car c’est à cause de ce secret qu’Alex viole Chris en toute impunité, cette dernière ne pouvant le dénoncer sans trahir Mark.
Après plusieurs minutes, le film rejoint enfin le livre. Le bateau explose (la scène passe trois fois tout de même, elle a probablement coûté cher à produire pour qu’ils veuillent autant la montrer. 😉 Enfin nous retrouvons nos amis sur le fameux radeau, qui arrivent bien vite sur la plateforme ! Juste avant d’arriver, nous avons le droit à un petit screamer, qui n’a pas eu l’effet escompté (et pourtant je suis sensible à ce genre de chose).
Écran d’un des ordinateurs de la plateforme, film « Proteus » (1995) de Bob Keen.
Les vieux ordinateurs, avec les anciennes fenêtres Windows. 😱💻
→ Trente minutes de film.
Attendez, attendez, attendez ! Ils ont des armes à feu et la plateforme est inondée ! Qu’est-ce que c’est que ça encore ?! C’est une adaptation aussi fidèle que celle des romans de la saga l’épouvanteur… Effectivement, je déteste ce truc appelé « Le septième fils ». 🤢 Revenons à nos Slimer ! Pour le moment, c’est loin de l’histoire du roman… Et rappelons-le, c’était à la base un « roman de gare »*. S’ils l’avaient améliorée, pourquoi pas…
Les premières apparitions du monstre ne collent pas non plus avec le roman, où les protagonistes le découvre normalement sous la forme d’un liquide gluant noir. Dans ce film, c’est une espèce de… Un truc qui ressemble un amas de chair dégoulinant de sang qui descend tranquillement du plafond accompagné d’une musique qui se veut inquiétante. Un peu plus tard, c’est également ce qui ressemble vaguement à de la chair en ébullition qui grandit dans un coin de la pièce. J’imagine que cela est plus visuel et passe mieux à l’écran qu’un liquide noir. Nous allons leur pardonner. D’autant plus que quelques minutes plus tard nous passons sur un format « gel hydroalcoolique qui coule sur des éléments électriques », puis enfin, une sorte de gelée vert foncé, qui se rapproche de celle du roman. 🟢
Nous passons régulièrement sur « la vision » du monstre : écran déformé et vert, sons stridents. J’ai connu plus agréable mais on ne peut pas nier l’efficacité de la méthode.
Charly le monstre sous sa forme Slimer, film « Proteus » (1995) de Bob Keen.
→ Une heure de film.
Houlalalala ! C’était déjà compliqué de regarder une adaptation pixelisée, avec des effets spéciaux d’époque et un très mauvais jeu d’acteurs, mais si l’un des personnages qui doivent arriver à la toute fin débarque à un tiers du film, moi je perds pieds ! 😂 Buckley, un agent de sécurité, essaye de fuir un mystérieux Charly. Certes, j’ai lu le roman il y a plusieurs mois (j’ai tenté de regarder ce film des tonnes de fois, mais croyez-moi, c’est dur), cependant je n’ai pas le souvenir qu’il arrivait aussi tôt dans l’histoire et encore moins qu’il connaisse l’existence de ce fameux « Charly ».
Je suis contente de ne pas avoir été confrontée à la scène des viols de Chris (deux fois dans un roman la pauvre, ça commençait à être compliqué). Rachel est la première a être contaminée (dans le roman comme dans le film), elle contamine ensuite Alex, qui doté d’un membre masculin hors-normes tue Chris lors d’un rapport forcé qui provoque chez la demoiselle une hémorragie interne fatale. Ici, Alex tue Rachel grâce son arme à feu. Ce qui n’est pas plus mal… 🤔 En parlant d’Alex justement, le grand méchant pervers, il se transforme en policier sous couverture (avec Rachel d’ailleurs) dans cette adaptation ! J’avoue que ça m’a arraché un sourire. Tout autant que la scène précédente, où on voit le monstre sous l’apparence déformée d’un scientifique de la plateforme ! 😂 Petit détail qui change par rapport au début du film, la « vision du monstre » est désormais rouge et non plus verte.
Charly le monstre sous sa forme humain hybride, film « Proteus » (1995) de Bob Keen.
→ Film terminé.
C’est un miracle que j’ai encore des yeux en état de fonctionnement ! Dans cette dernière partie, nous croisons le Docteur Shelley du début, ainsi que l’homme qui a financé le projet : M. Brinkstone’s. Puis, Charly sous sa forme « finale », en hybride requin-humain qui fait plus rire que frissonner (parce que c’est un film). Les survivants, qui auraient dû être Paul et Linda, sont ici Alex et Linda. Grâce à ce dernier, qui balance de l’héroïne au monstre devenu accro à cette drogue en « absorbant » Paul, avant de l’asperger d’essence et d’en faire un feu de joie. Le film se termine sur l’explosion de la plateforme. Quoi que, nous voyons rapidement que le pilote de l’hélicoptère qui transporte Linda et Alex est en fait contaminé, et c’est sur son œil devenu brusquement noir que le générique de fin apparaît. 🧨💥
Doug Bradley dans le rôle de Monsieur Brinkstone’s, film « Proteus » (1995) de Bob Keen.
* La littérature de gare est un genre littéraire se caractérisant par des ouvrages se lisant facilement et rapidement, distrayants mais superficiels, qui tirent leur nom du fait qu’ils sont réputés être achetés dans les gares pour s’occuper en attendant son train ou pendant le voyage. Ce sont généralement des livres peu chers et de petit format, traitant d’histoires policières ou d’espionnage, ou d’histoires d’amour.
Parlons un peu du roman : ci-dessous la couverture du livre, ainsi que son résumé. Vous trouverez également mon avis sur le roman en consultant cet article.
Résumé : Rachel se figea soudain, bouche bée. Il y avait quelque chose dans le plus grand des bacs. Un cadavre, une jeune femme blonde en blouse blanche. Elle flottait entre deux eaux. Noyée. Une horrible masse de filaments noirâtres sortait de sa bouche. Comme si une espèce d’algue gluante avait poussé dans ses muqueuses. Et cela bougeait ! Rachel aurait voulu s’enfuir, mais son corps ne lui obéissait plus. Le cadavre pivota lentement. Et deux yeux d’un vert incandescent se posèrent sur elle.
Pour conclure, c’est un film qui reprend globalement la même histoire que celle du roman, avec quelques libertés. Les effets spéciaux et le jeu d’acteurs ne sont pas ce qui se fait de mieux, mais nous pouvons l’excuser car il date de 1995.
J’ai appris avec plaisir qu’un film adapté du roman était sorti en 2006. Je vous souhaite un bon visionnage si vous vous laissez tenter par « Le concile de Pierre ». 😊
Synopsis : Laura Siprien se demande si elle n’est pas en train de perdre la raison.
Cauchemars et hallucinations la plongent depuis quelques semaines dans une angoisse incontrôlable. Qui est vraiment son fils Liu-San ? D’où vient-il ? Que signifie l’étrange marque apparue sur son torse ? Quelques jours avant son septième anniversaire, l’enfant est enlevé. Persuadée de savoir où il a été emmené, Laura se jette à corps perdu dans un périple aux confins de l’étrange et du fantastique.
→ Lancement du streaming !
Nous avons tout d’abord une scène qui se passe nous l’imaginons pour ceux qui ont lu le roman, dans la fameuse base de recherches en Mongolie, où trois personnes essayent de s’échapper et sont tués. Nous pouvons apercevoir une personne avec un manteau blanc, probablement la mère de Diane Thiberge (il me semble qu’elle est décrite ainsi à la fin du roman, lors de la confrontation dans la base).
→ Dix minutes de film.
Surprise ! Diane ne se nomme plus Diane Thiberge mais Laura Siprien, incarnée par la magnifique Monica Bellucci. Cela dit, je préfère qu’ils ne gardent pas les noms et que l’histoire soit respecter, plutôt que l’inverse, comme dans cette horreur qu’ils osent dire être l’adaptation de la saga « L’épouvanteur » de Joseph Delaney qu’ils ont nommé « Le septième fils », bref… Nous avons donc la scène où Laura arrive dans l’orphelinat thaïlandais (nous entendons des enfants pleurer, cela m’a marqué, l’ambiance est particulièrement triste, mais Laura sourit ce qu’on lui pardonne puisqu’elle va enfin devenir maman) et rencontre Lucien. Enfin, là aussi c’est quelque peu différent, puisqu’il se nomme Liu-San au lieu de Lu-Sian. Je chipote, mais sachez que ce nom lui a été donné parce qu’il était écrit sur un médaillon qu’il avait avec lui lorsqu’ils l’ont trouvé, dans le roman, c’est parce qu’il répète ces deux syllabes, Diane alias Laura, confie même des enregistrements de Lucien prononçant ces mots, à des experts en langue pour découvrir son origine. Ils ont déjà pris quelques libertés… Lucien est un enfant de 6 ou 7 ans, peut-être moins, dans tous les cas, Laura a déjà vécu un moment avec lui, alors que dans le livre l’accident survient très peu de temps après son adoption.
Rencontre entre Laura et Liu-San dans le film « Le Concile de Pierre » au sein de l’orphelinat thaïlandais.
P.S. : cette fresque est carrément creepy. 😱
→ Trente minutes de film.
Encore quelques libertés… Lucien a des marques qui apparaissent sur le corps spontanément un matin, alors que dans le livre c’est durant son coma et pendant une forte fièvre que les traces apparaissent. Il est soigné par un acupuncteur qui s’avère être l’un des personnages qui doit combattre lors du concile (mais sera assassiné bien avant ça, dans l’hôpital), c’est, si je me souviens bien, le renne. Le film ne ressemble pas à s’y méprendre à l’histoire du roman. Dans cette partie, nous rencontrons aussi Sybille Weber, la mère adoptive de Laura, jouée par Catherine Deneuve. Celle-ci, qui doit garder Lucien quelques jours, le touche à ma grande surprise. Normalement elle n’est pas en mesure de le faire. Un peu plus tard arrive le fameux accident. Dans le roman, c’est après une soirée chez sa mère (je ne me souviens pas si elle a été adoptée ou si c’est sa mère biologique, dans le film elle a été adoptée) qu’arrive l’accident, une partie du roman est consacrée justement aux doutes de Diane qui se demande si elle a bien attaché Lucien, elle consulte un hypnothérapeute pour s’en assurer, qui s’avère être l’un des combattants du concile… Dans le film, pas de poids-lourd d’un part, mais surtout pas de ceinture, puisque Liu-San s’est glissé dans la voiture et on le voit clairement surgir de la banquette arrière pour discuter avec Laura, l’accident est provoqué par un oiseau qui fonce sur eux, forçant Laura à faire un écart. Les hallucinations commencent à l’hôpital, je n’ai pas souvenir de ce fait dans le roman… Mais ce serpent, oh mon dieu ce serpent ! 🐍
Sybille Weber, jouée par Catherine Deneuve, dans le film « Le concile de pierre ».
→ Une heure de film.
Le meurtre du médecin a bien eu lieu ! Ce n’est pas le sauveur du livre mais son médecin traitant. Un détail insignifiant n’est-ce pas ?
Juste après ce passage, nous avons un magnétophone qui s’active de lui-même dans la chambre de Liu-San, le fameux… Celui que Laura était censée amener (elle le fait également dans le film, un peu plus loin) à des spécialistes pour faire étudier les deux syllabes prononcées par Liu-San, syllabes qui se sont transformées en une sorte de litanie.
Alors que Laura s’est invitée chez Bruner, anciennement chargé de mission pour le ministère de la recherche, elle tombe premièrement sur son cadavre puis sur le meurtrier, un homme venu de Mongolie (on le voit d’ailleurs sortir de l’aéroport un peu plus tôt dans le film), qui s’effondre à ses pieds en essayant de la prévenir de quelque chose, qu’elle ne comprend pas puisque le monsieur parle visiblement dans sa langue natale. Les policiers qui enquêtent sur le premier meurtre, concluent que l’homme d’origine mongole est le coupable dans les deux affaires. Cette hypothèse est confirmée lorsque l’inspecteur principal se rend au chevet du meurtrier accompagné par une traductrice, et que l’homme lui avoue avoir tué non pas deux humains mais des animaux, il lui confie également qu’il faut protéger l’enfant. D’autre part nous avons Laura qui étudie une photo (volée chez Bruner) où posent ses défunts parents biologiques aux côtés des deux hommes assassinés. Elle apprendra par la même occasion que Bruner a participé à un programme non officiel du ministère de la défense russe, où il étudiait des phénomènes paranormaux et leur possible application militaire, il a été appelé sur le site de recherches suite a un incident nucléaire en Mongolie… Les habitants irradiés (les tsévènes dans le roman et dans le film) se sont repartis dans leur village et sont revenu soignés, les ouvriers restés sur place sont morts. Ses parents, son médecin traitant et Bruner étudiaient ces miraculeuses guérisons. Une dernière personne faisait partie de ces chercheurs : Sybille Weber, sa mère d’adoption.
Les scènes suivantes suggèrent que Sybille vient de tuer un homme. Un homme qui a approché de près ou de loin la fondation créée par le groupe de chercheurs, Inyt. Nous voyons en effet la chercheuse perturbée, enfiler des gants et quitter une maison. Nous voyons surtout juste après cela le visage d’un homme mort, puis un dépliant Inyt maculé de sang, la dernière scène montre l’entièreté de la scène avec le cadavre… Mais le détail le plus important est sonore : nous entendons lors de cette scène le grognement d’un ours. Pour ceux qui n’ont pas lu le livre ce n’est pas très explicite, peut-être qu’ils ne l’auront pas remarqué, mais ceux qui l’ont lu savent que le meurtrier est bien Sybille. 🐻
Une autre révélation, Liu-San parle tsévène sur l’enregistrement ! Il dit dans cette langue, approximativement « Maman vient me chercher », il parle ensuite d’une cérémonie, le concile de pierre. La dernière partie de son message indique une date, le 23 septembre.
Pour finir cette tranche de film, Sybille a enlevé Liu-San. Nous découvrons d’où il vient exactement grâce à son médaillon (ce qui n’arrive pas dans le roman). Puis, Laura lit un ouvrage qui mentionne grosso modo que parfois les sorciers tsévènes quittent leurs corps pour devenir des animaux. Passons aux 36 dernières minutes de ce film.
Médaillon de Liu-San dans le film « Le concile de pierre ».
→ Film terminé.
Laura qui grâce à la carte et au médaillon croit désormais connaitre le lieu où Liu-San est détenu par Sybille, le lieu du concile de pierre, part illico vers cet endroit. Un guide l’accueil et lui explique la légende du concile de pierre, bien différente de celle du roman ainsi soit dit en passant… Le veilleur (Liu-San) est un élu, il en existe uniquement un par siècle, les mauvais sorciers tentent de tuer le veilleur (âgé en général de 7 ans puisque c’est à cet âge qu’apparaît la marque) pour s’accaparer le pouvoir et garder sa forme animal. Laura apprenant cette terrible nouvelle se rend sur le site de recherches, où elle fait une très mauvaise rencontre ! Son ex petit-ami tente de tuer l’employé de l’ambassade (de Russie je crois), mais elle l’arrête, sauvant ainsi son allié, qui va bien lui servir d’ailleurs puisque peu de temps après cette bagarre Sybille métamorphosée en ours retrouve Laura et Liu-San. Heureusement Laura est munie d’une arme à feu et elle n’hésite pas à tirer sur son ours d’adoption ! Sybille reprend forme humaine avant d’être achevée par l’employé de l’ambassade. Fin. Quoi qu’il reste quelques scènes sans grande importance excepté peut-être la scène où Liu-San dit qu’il est capable de voir l’avenir.
Laura Siprien (Monica Belluci) et Liu-San (Nicolas Thau) dans le film « Le concile de pierre ».
Parlons un peu du roman : ci-dessous la couverture du livre, ainsi que son résumé. Vous trouverez également mon avis sur le roman en consultantcet article.
Résumé : Un enfant venu du bout du monde dont le passé resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite. Une femme prête à tout pour le sauver. Même au prix le plus fort. Un voyage hallucinant jusqu’au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de Pierre : celle du combat originel, quand l’homme, l’animal et l’esprit ne font qu’un. Tous prêts à l’apocalypse.
Pour conclure, Monica Belluci fait une magnifique Laura Siprien (ou Diane Thiberge). Quelques détails changent, rien que dans l’apparence même de ce personnage (Diane a des piercings, notamment un au nez qu’elle a peur de se faire arracher durant une bagarre d’ailleurs), cela la rend bien moins « badass ». Son côté sombre et traumatisée n’est pas du tout présent dans le film. L’excision a disparu, c’est sûrement pour cette raison que son caractère est édulcoré. Passons maintenant à ce que je regrette le plus dans le film : il ne se penche pas sur la partie métamorphose en animaux. Le roman survolait déjà cette partie ce qui m’avait attristée. J’espérais que cette adaptation nous en montrerait plus ou creuserait un peu ce sujet. C’est tout de même la finalité ce concile ! De plus, un autre fait m’embête vraiment, c’est qu’ils doivent assassiner un veilleur pour obtenir le pouvoir, mais les veilleurs sont âgés de 7 ans. Un ours contre un enfant, vraiment ? En somme, comme vous l’avez deviné, mon avis est mitigé. 🤔