Fractures – Franck Thilliez

Résumé : Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. Son psychiatre à l’hôpital de Lille doit lui révéler le résultat d’un an de traitement. Mais les événements étranges se multiplient autour de la jeune femme : cette photo récente de sa sœur jumelle, pourtant morte dix ans auparavant, son père, agressé chez lui à l’arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider, ce chemisier ensanglanté qu’elle découvre dans sa douche et à propos duquel elle n’a pas le moindre souvenir, cet homme retrouvé nu dans un abribus et qui semble avoir vu le diable en personne. En un mot, Alice vient de prendre un aller simple vers la folie…

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Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ★

Avis : Un coup de cœur pour ce roman traitant avec habilité de maladie mentale. Je tiens à souligner qu’Alice Dehaene l’héroïne de ce roman, existe bel et bien, cependant, l’histoire est quant à elle totalement fictive. Vous pouvez retrouver son blog (consacré à sa rencontre avec Franck Thilliez) juste ici.

Je ne sais pas comment parler de ce roman sans spoiler, aussi, je vais me contenter de vous assurer qu’il y a dans ces pages beaucoup de suspense et de l’action. Une autre chose que j’aime particulièrement, c’est le « mixte des visions » (les termes doivent exister en littérature, malheureusement, je n’ai pas étudié cela, alors, il faudra vous contenter de mon langage de chroniqueuse lambda), on passe de l’histoire du point de vue du médecin Luc Graham, à celui d’Alice, puis Dorothée, ce qui permet au final de comprendre l’histoire dans son ensemble mais à l’allure imposée par l’auteur.

Il y a aussi un mélange dans les temps, un fait vu par un personnage qui en croise un autre, comment « l’autre » en est arrivé là, etc. Je suppose que là aussi il s’agit d’un style particulier qui a un nom en littérature. Si quelqu’un a des connaissances en la matière, je suis preneuse !

Je termine cet article en vous conseillant vivement de dévorer ce chef-d’œuvre. 

Anecdote : J’ai trouvé ce roman dans la bibliothèque de ma maman, qui, par un heureux hasard, l’avait en deux exemplaires ! Voilà qui rééquilibre les bibliothèques, un exemplaire chacune et les livres seront bien gardés. Aussi, j’avais tweeté une petite phrase, qui se voulait ironique et qui mentionnait l’un des personnages, j’ai préféré la retirer parce qu’il devient très important ce petit point à la fin du roman. 🙃📚

Bonne lecture ! Signé C.

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Le cri – Nicolas Beuglet

Résumé : À quelques kilomètres d’Oslo, l’hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l’inspectrice Sarah Geringën pressent d’emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu’il porte sur le front, s’est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…  »

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Note personnelle : ★ ★ ★ ★ ☆

Avis : Sarah Geringën… Merci Nicolas Beuglet pour ce personnage. Je ne me lasse certes pas des enquêteurs de sexe masculins, sans famille, ayant vécu une tragédie, accro à la caféine ou au whisky, mais le changement ne me déplaît pas. L’inspectrice Geringën est une merveille pour les lectrices (et les lecteurs). C’est une femme, une vraie (non pas que je me permette de définir la féminité avec des critères restreints, mais là, j’avoue que je me retrouve dans le personnage et je suis une vraie femme, d’après mes critères), on peut se mettre à sa place grâce à sa coquetterie et ses soucis on ne peut plus féminins ! Au-delà de très bons personnages, l’histoire est intéressante. On sent une tension du début à la fin. On espère comprendre mais surtout on espère pour « eux » que ça finisse.

Le début de l’histoire se passe dans un hôpital psychiatrique, j’avoue avoir été déçue en comprenant que tout ne se passerait pas ici, au milieu des patients et de leurs névroses. Cela dit, le changement de cadre n’enlève rien à l’histoire. D’autant plus qu’on s’y retrouve régulièrement dans cet hôpital. Par ailleurs, il y a une subtile histoire d’amour, même plusieurs pourrait-on dire, qui ne gâchent rien à l’intrigue. Je n’ai pas pu lâcher ce roman avoir de l’avoir fini. 😍

Anecdote : Quelques mois après avoir lu ce roman, mon petit amis est arrivé tout sourire et a sorti d’un sac ce fameux livre ! Mon beau-père qui venait de le terminer souhaitait me le prêter parce qu’il en a été complètement fan. On lui a envoyé une photo des deux exemplaires. 😉 #BelleFamilleEnOr 💛 P.S. : Merci Jedi, mon gentil chat, de poser pour la photo ! 🐱

Bonne lecture ! Signé C.