Le deuxième sexe – Simone de Beauvoir

Résumé : « Nous commencerons par discuter les points de vue pris sur la femme par la biologie, la psychanalyse, le matérialisme historique. Nous essaierons de montrer ensuite positivement comment la « réalité féminine » s’est constituée, pourquoi la femme a été définie comme l’Autre et quelles en ont été les conséquences du point de vue des hommes. Alors nous décrirons du point de vue des femmes le monde tel qu’il leur est proposé ; et nous pourrons comprendre à quelles difficultés elles se heurtent au moment où, essayant de s’évader de la sphère qui leur a été jusqu’à présent assignée, elles prétendent participer au mitsein humain. » Simone de Beauvoir.

Note personnelle : ★ ★ ☆ ☆ ☆

Avis : J’ai arrêté la lecture au milieu de la seconde partie… Cet essai m’a été présenté comme une sorte de « Bible de la femme », quelque chose qu’il fallait absolument avoir lu dans sa vie. J’admire ceux qui sont allés au bout ! Je ne le trouve absolument pas accessible. Je suppose qu’il n’a pas été écrit dans le but d’avoir un succès fou et je me demande comment il l’a obtenu.

Dans la première partie, que j’ai lu, Simone de Beauvoir parle essentiellement de biologie. Dont la reproduction, les menstruations, les différences physiques entre les hommes et les femmes, et jusque là, on ne peut pas lui donner tort. Ce sont des faits. Sa conclusion est que la femme est physiquement moins forte que l’homme, mais que ce fait n’explique pas pourtant la place actuelle de la femme dans la société. Si j’ai bien compris… Et j’en doute, parce que le temps que je m’assure d’avoir compris correctement une phrase, j’avais oublié la précédente.

Après toute la partie sur la reproduction, où elle dément plusieurs anciennes théories, elle termine sur une conclusion qui me plait bien.

Nous concluons donc que fondamentalement le rôle des deux gamètes est identique ; ils créent ensemble un être vivant dans lequel tous deux se perdent et se dépassent.

Simone de Beauvoir – Le deuxième sexe

Pour ceux qui ne connaitraient pas le mot « gamète », il s’agit des cellules reproductrices mâles ou femelles qui contient un seul chromosome. Pour bien comprendre, le gamète mâle est le spermatozoïde et le gamète femelle est l’ovule.

La suite est intéressante également. Simone de Beauvoir cherche à expliquer pourquoi on ne peut pas définir le mâle comme porteur de spermatozoïdes et la femelle comme porteuse d’ovules, à l’aide d’exemples des types de reproduction, comme celle des papillons, des pucerons, des végétaux, des araignées, des crapauds… Puis elle démontre aussi, que la place de la femme n’est pas à la couizine, en prouvant que l’éducation de la progéniture, si, pour la plupart des mammifères incombe certes à la femelle, ce n’est pas le cas partout. Quoi qu’elle dit également que « nous » (les femmes) sommes plus asservies par « la nature » (par exemple par la grossesse qui dure 9 mois, puis l’allaitement et même le cycle menstruel) que ces messieurs. Ce qui en soit, ne me semble pas faux du tout (même si inexplicablement, ça m’énerve de lui donner raison).

Vient ensuite un passage que j’ai trouvé encore plus violent que le reste. Même si « le reste » est une vision trop sombre de la condition des femmes pour moi (en lisant ça, j’ai l’impression qu’on souffre continuellement, je n’ai même plus envie d’être une femme).

Mais c’est surtout chez les oiseaux et les mammifères qu’il s’impose à elle ; très souvent elle le subit avec indifférence ou même elle lui résiste. Fût-elle provocante, consentante, c’est lui de toute façon qui la prend : elle est prise. Le mot a souvent un sens très précis : soit parce qu’il possède des organes adaptés, soit parce qu’il est le plus fort, le mâle la saisit, l’immobilise ; c’est lui qui effectue activement les mouvements du coït ; chez beaucoup d’insectes, chez les oiseaux et chez les mammifères, il la pénètre. Par là elle apparaît comme une intériorité violée.
[…] Sa domination s’exprime par la posture du coït : chez presque tous les animaux le mâle est sur la femelle. Et sans doute l’organe dont il se sert est matériel lui aussi, mais il se découvre sous son aspect animé : c’est un outil ; tandis que dans cette opération l’organe femelle n’est qu’un réceptacle inerte. Le mâle y dépose sa semence : la femelle la reçoit. Ainsi, bien que jouant dans la procréation un rôle fondamentalement actif, elle subit le coït qui l’aliène à elle-même par la pénétration et la fécondation interne ; bien qu’elle éprouve le besoin sexuel comme un besoin individuel, puisqu’en rut il lui arrive de rechercher le mâle, l’aventure sexuelle est cependant vécue par elle dans l’immédiat comme une histoire intérieure et non comme une relation au monde et à autrui.

Simone de Beauvoir – Le deuxième sexe

Bon, soit, c’est sûrement vrai pour les oiseaux. C’est sûrement vrai pour les humains aussi. Je vais m’arrêter là… La lecture n’était vraiment pas agréable et en temps que femme, je l’ai trouvé déprimante. Je ne peux pas dire que Simone de Beauvoir dit des choses fausses, mais sa vision ne correspond pas du tout à la mienne.

Je crois qu’au final, lorsqu’on ferme le livre en l’ayant lu en entier ou non, on doit arriver à la même conclusion. C’est-à-dire, il n’y a pas de définition de la femme, pas plus que de l’homme, qu’il n’y a pas de raison que la société fasse des différences entre nous, et qu’il faut vivre sa féminité comme on le veut et comme on le peut.

Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge 2021, menu « Automne enchanteur », catégorie Princesse princesse (Inclusivité, LGBTQI+, féminisme).

Bonne lecture ! Signé C.

FOCUS : Tome 2 – Les artefacts du pouvoir – Maggie Furey

Résumé : Filles des Mages, Aurian s’est dressée contre le pouvoir de Miathan, l’Archimage fou. Si celui-ci possède le Chaudron de la Réincarnation, Aurian a de son côté reforgé le Bâton de la Terre, première des trois armes perdues, seule défense contre les plans de conquête de Miathan. Coincée dans les terres du Sud, privée de ses pouvoirs par sa grossesse, Aurian doit s’en remettre aux dons encore mal maîtrisés d’Anvar, le Mage de sang-mêlé, tandis que leur odyssée les mènera dans le royaume du mystérieux Xandim, à la haute cité des Ailés et au-delà. Mais à leur insu, Miathan commence à tisser les toiles d’un piège machiavélique, dans lequel Aurian et ses compagnons risquent de tomber à tout instant…

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Note personnelle : 
★ ★ ★ ☆ ☆

Avis : J’ai fait l’éloge du premier tome, fascinée par l’histoire d’Aurian, cette enfant qui devient une puissante mage. Je n’ai pas été avare de compliments, je me souviens avoir refermé le livre le sourire aux lèvres, en me disant combien j’étais heureuse qu’une femme soit à sa place dans les hautes sphères, sans avoir à prouver sa valeur parce que flûte à la fin, si elle est douée c’est normal. Eh bien… Ce second tome ne m’a pas autant convaincu. Une petite déception.

Nous retrouvons Aurian, amoindrie par sa grossesse, privée de ses pouvoirs. Elle est contrainte de passer le flambeau à ses alliés. Ce sont eux qui, le temps de sa grossesse, seront les personnages principaux, acteurs dans cette guerre contre le Mal qu’Aurian suivra de loin. Ce n’est en aucun cas mauvais, au contraire, je dirais que c’est un choix audacieux de la part de l’auteur. Laisser de la place aux personnages secondaires, les mettre en lumière ainsi, c’est surprenant. Dans ce tome, Aurian aura besoin du Mage Anvar, son amant… Celui qui retrouvera la Harpe des Vents et qui en sera le maître. Nous découvrons aussi, un tout nouvel allié, un Xandim (le peuple des chevaux). Chiamh ! Ce dernier occupe une place toute particulière dans sa communauté, puisqu’il en est l’Oeil-du-Vent, une sorte de sorcier, craint habituellement, rejetté dans son cas car aveugle. Tout au long du roman, il n’aura de cesse de prouver sa valeur et sa loyauté envers Aurian.

Je vous avoue que ce que j’avais aimé dans le premier tome, c’est que personne ne remettait en question la position d’Aurian. Mon côté féministe est déçu que la grossesse soit un handicap. Dans la réalité, nous ne pouvons pas nier que les gens sont aux petits soins pour les femmes enceintes, elles portent une précieuse vie qu’il ne faut en aucun cas mettre en péril… Nous ne sommes pas dans la réalité. Pourquoi alors ne pas lui autoriser un surcroît de pouvoir ? Deux mages en un, son enfant lui offrant des ressources supplémentaires ? J’aurais au fond, voulu que ça se passe ainsi, collant moins à notre réalité, mais laissant ce personnage si exceptionnellement fort nous montrer qu’elle peut l’être encore plus. Je ne cache pas que c’est un avis on ne peut plus personnel, un caprice de lectrice.

La quête continue, l’histoire est tout aussi captivante que dans le premier tome. Une triste trahison donne l’opportunité à Mathian de gagner une bataille. La guerre quant à elle, n’est pas terminée. Les Mages Aurian et Anvar, ainsi que leurs alliés vont prouver une fois de plus qu’ils ne sont pas démunis face à ces êtres maléfiques.

Nous croisons de temps à autre Forral, l’un de mes personnages préférés, qui m’a été arraché au profit d’Anvar. Nous pouvons sentir d’ailleurs, qu’Aurian a du mal à se lâcher pleinement dans cette relation. Le fantôme de Forral, son premier amour, rôde encore près de son cœur. Ce n’est que très tard dans l’histoire qu’enfin elle accepte les sentiments qu’elle éprouve pour Anvar, se libérant de la culpabilité.

Cette saga est magnifique, malgré mon caprice. Maggie Furey est une excellente auteure de romans fantasy. J’espère retrouver une Aurian plus forte que jamais dans le tome 3 !

Anecdote : J’avais tellement hâte de le lire que je n’ai même pas attendu qu’on soit en automne pour me jeter dessus, alors que c’est pourtant ma saison de prédilection pour lire des romans fantasy ! 👢🍂🦔☕

Bonne lecture ! Signé C.

L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes – Karine Lambert

Résumé : Cinq femmes d’âges et d’univers différents cohabitent dans un immeuble parisien. Elles ne veulent plus entendre parler d’amour et ont inventé une autre manière de vivre. L’arrivée d’une nouvelle locataire va bousculer leur équilibre. Juliette est séduite par l’atmosphère chaleureuse de cette ruche, à un détail près : l’entrée est interdite aux hommes. Va-t-elle faire vaciller les certitudes de ses voisines ou renoncer, elle aussi ?

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Note personnelle : ★ ★ ★  

Avis : Quelle belle idée ! Le titre à rallonge, typique des romans feel good, m’a immédiatement séduite, parce qu’il m’arrive d’être un petit mouton à la mode. J’ai imaginé des tonnes anecdotes drôles qui pourraient arriver à ces femmes qui ont renoncé aux hommes. C’est extrêmement enthousiaste que j’ai commencé cette lecture. 🌺

Je me suis parée d’un sourire, j’ai embarqué un paquet de madeleine, une tablette de chocolat, une tasse de thé, et enfin confortablement installée, j’ai commencé mon bout de chemin aux côtés de cinq femmes n’ayant qu’en commun leur lieu d’habitation (et les règles qui y sont imposées).

L’auteur nous fait découvrir, par des petites touches d’humour et de poésie, le passé mouvementé de ses personnages. Je vais tenter de vous donner mon point de vue sur ces femmes.

Commençons par Rosalie… Pour le coup, c’est le personnage que je comprends le moins. Je m’explique : elle a cru trouver en François l’homme de sa vie. Elle travaillait avec lui, filait le parfait amour, elle rêvait de mariage et d’enfants, mais lui il est parti. C’est le cœur brisé qu’elle a rejoint l’immeuble, pour se jeter à corps perdu dans le yoga, le thé et l’encens. Allons, allons, allons… Des peines de cœur, que celui qui n’en a pas connues lève la main. Je vais m’adresser aux femmes rapidement : mesdames, honnêtement, un homme qui part ça arrive, ça fait pleurer un peu, ça fait manger quelques kilogrammes de chocolat et c’est reparti n’est-ce pas ? Ou alors je suis un monstre d’insensibilité, parce que je ne me vois pas abandonner toute ma vie et l’amour pour un homme qui n’a pas su m’aimer. Elle est cool Rosalie, mais j’avoue que ses raisons sont trop légères pour que je les valide. Tant pis si je suis classée comme peste officielle de la blogosphère. 😂

Ensuite parlons de Simone. Certes là, je la comprends déjà un peu mieux. Simone a été élevée à la campagne et a décidé de partir en Amérique latine, où elle rencontre l’amour de sa vie. De cette amour naît un petit garçon, Diego. Un jour, elle surprend son amoureux avec une jeune femme. Effondrée elle quitte le pays avec son enfant. Elle s’occupe seule de ce petit bout. Elle s’autorise cependant à aimer à nouveau, notamment en se réfugiant dans les bras de son professeur de danse, qui comme les autres hommes qu’elle a connus, lui fait comprendre qu’il ne restera qu’une nuit. Il est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ni une, ni deux, Simone rejoint l’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes. Je peux comprendre Simone, elle n’a pas renoncé immédiatement, alors que mince, l’homme avec qui elle a fait un enfant l’a trompé et les autres n’ont pas fait mieux, je lui accorde une pause à Simone. Pas vous ?

Troisième locataire, Giuseppina. Je valide son besoin de refuge, sans négocier. Pourquoi elle plus que les autres ? Parce que nous avons tous nos expériences, notre ligne de conduite et nos convictions. Je me suis aperçue qu’instinctivement j’ai présenté les locataires d’après ma perception de la gravité de leurs soucis. C’est très personnel finalement, une chronique de blog en somme, où on accepte d’afficher ses avis, en prenant garde à rester bienveillant, tant avec l’auteur qu’avec l’ouvrage. Revenons à notre demoiselle Giuseppina… Sicilienne, brocanteuse, repoussant toute féminité et visiblement noyant sa peine dans la boisson de temps en temps, voilà le portrait. Mais comment en est-elle arrivée là ? Les hommes de sa famille sont machistes. Ils l’empêchaient de vivre (si mes souvenirs sont bons, je crois bien que l’un d’entre eux, père ou frère, a même levé la main sur elle) et l’ont mariée à un goujat qui a expédié vite fait la nuit de noce devant un match de foot. Franchement… Là, il y a de quoi leur vomir dessus, s’exiler ensuite dans l’immeuble interdit aux mecs, puis vomir à nouveau. Mais elle leur a laissé sa fille… C’est le point noir de ce personnage qui aurait enfin pu apporter un peu de féminisme dans ce roman qui laissait penser que nous allions voir le combat d’un petit groupe de femmes. Mais Giuseppina m’a déçue. Certes je comprends : oui elle devait partir, mais purée pas en laissant sa fille. Elle l’a condamnée à vivre la même chose qu’elle. Elle aurait dû se battre, sortir son enfant de ce schéma diabolique, c’est ce que j’attendais en tant que lectrice.

La Reine. Passons maintenant à elle. Celle qui a mis en place ces règles. Danseuse étoile dans sa jeunesse, elle faisait tomber les hommes comme des mouches. Elle le dit elle-même, elle aimait le frisson de la première rencontre, la douceur de la séduction, elle aimait l’étincelle dans les yeux de ces messieurs. Le seul a qui elle a voulu faire une vraie place est parti en la laissant toute seule. Elle me rappelle Rosalie finalement. Bien que l’histoire soit différente, une déception puis on s’enferme dans un immeuble et on dit « plus jamais » aux hommes. Non, à nouveau. On comprend également que ce personnage refuse de vieillir, elle déteste ce corps qui ne peut plus séduire (m’enfin, faudrait qu’elle essaye pour savoir s’il séduit encore ou non), ce visage qui se couvre de rides, ces articulations qui se rouillent, la fleur fane, l’étoile pâlit et entraîne dans sa chute quatre autres cœurs. Elle est bien égoïste cette Reine. Elle a mal géré sa vie, son amour, et condamne les autres à faire comme elle. Bref, bien qu’elle écrive une lettre touchante à la fin, disant à ses locataires qu’elle s’est trompée et qu’elles devraient toutes à nouveau chercher l’amour, elle n’a pas réussi à redorer son image à mes yeux.

Reste Juliette, qui remplace Carla partie en Inde. Juliette a un passé compliqué. Ses parents ne s’intéressaient pas à elle, je crois même qu’ils ne l’aimaient pas. Est-ce possible ? Je n’en sais rien, je n’ai pas été dans ce cas et je n’ai pas d’enfant. Dans tous les cas, ce personnage aurait pu être encore plus brisé que Giuseppina ! Mais elle est un rayon de soleil, pleine de vie, elle refuse d’abandonner ses rêves, elle refuse d’abandonner l’amour ! Finalement, elle est celle qui m’a le plus touchée. Elle fait preuve d’une détermination sans faille, elle tient tête à La Reine et ses trois sbires. Finalement, elle trouve l’amour (ouais c’est du spoil, mais tout l’article c’est du spoil, je m’explique plus bas). Pas dans les bras de Max comme on pourrait le penser au début (le vieux cliché du meilleur ami qui devient l’homme de sa vie), mais dans ceux d’un cordonnier (si mon cerveau a bien retenu). Bref, tout est bien qui fini bien pour elle, et elle emmène les autres avec elle !

Un gros article n’est-ce pas ? Je n’ai parlé que des personnages. Parce que malheureusement le livre aussi. L’auteur nous présente ses personnages, leurs passés, comment elles sont arrivées là, et c’est tout. Je ne dirais pas qu’il n’y a pas d’histoire, puisqu’il y en a cinq, mais le roman manque cruellement de passages dans le présent et d’actions. Finalement je suis restée sur ma faim. Je pense qu’avec un tel sujet, il y avait de quoi écrire quatre ou cinq cents pages de plus ! D’autant plus que Karine Lambert place avec brio des petites références qui font sourire les lecteurs, elle y met de l’humour, de la poésie, elle tenait un truc là…

Quelques extraits :

« Il n’y a que sur scène qu’on peut danser tous les jours la même chorégraphie avec son partenaire sans tomber. Dans la vie c’est plus périlleux. »

« Moi on m’appelle « Chuuuut » ! C’est vilain, mais c’est mieux que rien. Ca fait un petit bruit dans le silence. Le silence est immense. Il est froid. Il fait mal quand il s’enroule autour de moi. »

« Est-ce qu’on peut faire provision d’amour comme de sucreries ? »

« L’homme c’est le jeu, l’imprévu, un moment de folie. »

Je lirais avec plaisir les autres livres de Lambert. Je râle, mais j’ai tout de même passé un bon moment et remercie l’auteur pour toute cette poésie qu’elle nous offre. 🌺

MAGICAL SUMMER CHALLENGEAnecdote : Lu dans le cadre du Magical Summer Challenge 2019, menu « Sweet Cloud » catégorie « Smoothie Party ».

Bonne lecture ! Signé C.